Accident dans l'Aube : une possible hypoglycémie du conducteur

Une information médicale donnée par le parquet de Troyes jeudi pourrait dégager une piste sérieuse pour expliquer l’accident survenu mardi dans l’Aube entre un minibus et un camion. Le conducteur du minibus âgé de 25 ans et décédé dans l’accident aurait pu avoir un malaise. Son taux de glycémie était très faible au moment de l’accident. Selon le procureur de Troyes, Alex Perrin :

"Les médecins légistes ont pointé un faible taux de glucose dans son sang qui aurait pu induire un malaise hypoglycémique et ainsi expliquer la perte de contrôle."

Le procureur a expliqué aussi que d’autres résultats d’analyses médicales sont attendus. Par ailleurs, les expertises mécaniques sur les carcasses des véhicules impliqués ne sont pas encore dévoilées. 

La rumeur du Ramadan démentie

Selon le procureur de Troyes, le jeune homme au volant du minibus transportant aussi sept enfants et une accompagnatrice, ne faisait pas le ramadan et il avait participé au déjeuner mardi, un pique-nique avec les enfants.

"Le conducteur s’était alimenté très légèrement mais n’observait pas le jeûne du ramadan, contrairement aux rumeurs qui circulent."

Le parquet de Troyes a rappelé que "ni la vitesse, ni l’alcool ne sont en cause dans l’accident ", qui coûté la vie à cinq enfants et au jeune conducteur qui les transportait.

Un hommage à Nangis 

Les trois rescapés de la terrible collision de plein fouet avec un camion devaient sortir de l’hôpital de Troyes d’ici jeudi soir. Il s’agit d’une petite fille de 10 ans et d’un garçon 14 ans et de leur animatrice, de 21 ans. Ils rentraient d’une balade d’une journée au Lac d’Orient, dans l’Aube, à une heure et demie de route de la commune de Nangis en Seine-et-Marne, qui avait organisé cette sortie de vacances.

Une marche blanche en hommage aux victimes était prévue jeudi soir à Nangis à 19h. Près de 2.500 personnes ont participé à ce rassemblement dans les rues de cette commune de Seine-et-Marne. Elles ont défilé accompagnées du maire, de proches, d’amis et d’habitants solidaires ont défilé en silence vers l'Espace jeunesse, le service municipal d’où le minibus était parti mardi matin.