1.193 véhicules incendiés la nuit du Nouvel An
Contrairement à ses
prédécesseurs de droite, qui ne souhaitaient plus, depuis 2010, communique ces
chiffres au grand public pour éviter, disaient-ils, d'inciter à la surenchère,
le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a entendu livrer le nombre de
voitures incendiées lors de la nuit de la Saint Sylvestre. Au total, selon le
ministre, qui s'exprimait lors d'une allocution depuis la place Beauvau, 1.193
véhicules ont été incendiés, dont 344 par propagation. Les derniers chiffres
publiés, c'est-à-dire ceux du 31 décembre 2009, faisaient état de 1.147
véhicules brûlés.
Trois policiers et
quatre gendarmes blessés légèrement
En outre, Manuel Valls a
annoncé une "activité judiciaire en hausse par rapport à l'année
dernière ", avec un total de "339 interpellations contre 290,
et 244 gardes à vue contre 181 en 2011 ". Sur l'ensemble du pays,
"il n'y a pas eu d'affrontements au cours de cette nuit, sauf dans le
quartier de Strasbourg Neuhof, et dans la ville de Mulhouse ", précisait-il
dans la foulée, avant d'indiquer que "trois policiers et quatre
gendarmes ont été légèrement blessés, pas loin du chiffre de l'année dernière ",
où le total était de huit blessés.
Seine-Saint-Denis et
Haut-Rhin en tête
"Il n'y a pas
d'évolution notable concernant ces incendies volontaires de voitures et de
deux-roues ces dernières années ", a commenté le ministre, en citant
les départements qui comptent plus de 40 incendies avec, en tête, la Seine-Saint-Denis
avec 83 véhicules incendiés, devant le Haut-Rhin (72), le Bas-Rhin (70), le
Nord (61) et les Bouches-du-Rhône (51).
A Paris, 209 voitures brûlées
En région parisienne, les forces de l'ordre ont procédé pendant la nuit du Nouvel An à 205 interpellations suivies de 137 gardes à vue dans Paris et les départements limitrophes (Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Hauts-de-Seine), tandis que 209 véhicules ont été incendiés, selon la préfecture de police.
Par ailleurs, 79 personnes ont été prises en charge dans les différents postes de secours mis en place sur les différents sites parisiens les plus fréquentés, une seule en état grave pour une raison médicale non liée à une agression.
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