Fagor-Brandt : le dépôt de bilan

Vedette, De Dietrich, Thomson. Ce sont des marques familières et emblématiques d'une époque qui vont peut-être disparaître. La filière française du groupe Fagor est déclarée en cessation de paiement C'est un nouveau coup de de semonce pour l'industrie française.

Gorge nouée, 200 salariés vendéens du groupe Fagor attendent l'issue du comité d'entreprise. Malheureusement, nous ne faisons pas partie des sites rentables.

Fagor-Brandt dépose le bilan.

Ça fait 36 ans que je suis ici. C'est la tristesse.

On est tous dégoûtés.

Y a pas de travail pour les jeunes, alors a plus de 40 ans. Je vais retourner à zéro.

Le groupe d'électroménager est asphyxié par 160 millions d'euros de dette. Incapable de payer ses fournisseurs, les chaînes sont arrêtées, les salariés en appellent au gouvernement.

Il faudra qu'il fasse quelque chose pour que les usines reprennent.

Que l'Etat nous aide à garder notre travail.

Robuste, complexe, rapide.

Brandt était un succès français depuis les années 1950, depuis l'apparition de l'électroménager dans nos maisons.

Pitié pour votre femme, achetez-lui une Brandt.

Des années 1950 à nos jours, le groupe assemble toujours en France, lave-vaisselle, sèche-linge, micro-ondes ou tables de cuisson, sous des marques mondialement connues. Un savoir-faire français devenu propriété du groupe espagnol Fagor il y a 8 ans. Mais l'entreprise est en sursis des deux côtés des Pyrénées.

Les deux gouvernements vont conjuguer leurs efforts pour trouver des solutions de financement de toutes natures.

En France, l'avenir des 1.870 salariés français est en jeu.