Exposition : Paris en 1900

Un voyage dans le temps maintenant, a l'époque où Paris était au coeur du monde. La capitale était celle de l'Exposition universelle. Rodin, Renoir, Cézanne étaient à l'origine d'un art nouveau. L'exposition du Petit Palais nous rappelle ce qu'était la Belle.

Voici une exposition, véritable machine à remonter le temps. Dans le Petit Palais, le visiteur revient plus d'un siècle en arrière. Nous sommes en 1900. Paris est le centre du monde. C'est la Belle Epoque. Les impressionnistes sont des stars. Renoir, Degas, Sisley triomphent. Le sculpteur Rodin attire les plus grands collectionneurs du monde entier. Et la Parisienne est le symbole de la mode et du chic. Le luxe et la volupté sont au pouvoir. On danse, on boit, on s'acoquine. C'est l'insouciance et la fête. On se doit de venir à Paris.

C'est à Paris que tout le monde a envie de dépenser son argent, pour s'amuser, découvrir des choses, explorer les artistes, il faut venir à Paris. Paris est à cette époque vraiment le centre du monde.

Pour affirmer sa suprématie et comme un géant coup de pub, Paris accueille son Exposition On se précipite du monde entier à l'assaut des pavillons insolites, des pagodes, des incroyables fantaisies qui bordent la Seine. Cette folie attire 54 millions de visiteurs. Alors, la capitale se modernise. Juillet 1900, la ligné numéro 1 du métropolitain est inaugurée. C'est l'âge d'or du progrès. Pour raconter ce Paris grandiose, il fallait un tableau hors normes, une toile de 6 m sur 4, de 500 kg. Un monument de la peinture. Cela s'appelle Les Halles. Le peintre a posé son chevalet et a capté l'âme du "ventre de Paris".

C'est l'histoire du ravitaillement des Parisiens au moment où Paris connaît un développement démographique, économique. Il faut nourrir cette population nombreuse qui afflue vers la capitale. Par exemple, on a un détail très touchant: la vente de la soupe chaude. Tous ces gens travaillent depuis très tôt le matin. Ils peuvent aussi se nourrir en prenant des forces.

Le XXe siècle débute donc en fanfare. En cette période de frivolité et de plaisirs, personne n'imaginait que 15 ans plus tard, la Grande Guerre sonnerait la fin de cette époque.

L.Delahousse: Un autre regard sur l'actualité.