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Vidéo Euro de football : "L'organisation même de la compétition est un symbole de l'ouverture des pays et du vivre-ensemble", salue Roxana Maracineanu

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

La ministre déléguée aux Sports savoure également à l'avance l'intérêt de cette compétition entre pays européens : "Ce sont des joueurs qui évoluent à l'étranger, et qui se retrouvent en équipe de France avec leurs petits secrets, avec les petits secrets des adversaires", pointe-t-elle. 

"L'organisation même de la compétition sur 11 pays européens, alors qu'on a connu une période où les frontières ont été fermées, où chaque pays s'est replié sur soi", est "un symbole de l'ouverture des pays et du vivre-ensemble", a déclaré la ministre des Sports Roxana Maracineanu sur France Inter vendredi 11 juin, à l'occasion du coup d'envoi de l'Euro de football qui démarre ce soir à Rome (Italie-Turquie à 21 heures).

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Ancienne championne de natation, Roxana Maracineanu s'est confiée sur la façon de préparer une compétition de grande ampleur telle que l'Euro. "Moi, j'avais pour habitude de me concentrer sur le début. Je me disais toujours qu'une compétition comme celle là, ça se construisait. Ce n'est pas parce qu'on s'est entraîné, qu'on a les meilleurs talents dans une équipe, ou qu'on a eu les meilleurs résultats avant cette compétition qu'elle est gagnée d'avance".

"C'est comme une pyramide d'Égypte qu'il faut commencer à construire, comme un Everest à gravir. L'essentiel, c'est de se concentrer sur le moment où on va mettre son sac à dos et on va commencer à monter cette grande montagne."

Roxana Maracineanu, ministre déléguée chargée des Sports

à France Inter

"Et je crois que même si on a effectivement sur le papier les plus grands talents, il faut se concentrer sur le début de la compétition, bien la démarrer, conseille l'ancienne championne. Et puis, à chaque étape, essayer d'être en tête pour avoir une chance d'arriver gagnants au bout."

Pour la ministre des Sports, "Didier Deschamps a toujours eu un rapport particulier avec l'équipe de France. Il l'a eu quand il était joueur. Il l'a maintenant en tant que sélectionneur. Il arrive à savoir quels sont les meilleurs joueurs au bon moment qu'il faut sélectionner, comment les gérer aussi. Je crois que c'est ça, sa force." Ainsi, Didier Deschamps a fait revenir Karim Benzema, privé des Bleus pendant cinq ans à cause du chantage à la sextape exercé sur Mathieu Valbuena. Ce choix "n'était pas évident parce que tout le monde l'attendait depuis des années. Didier Deschamps a su passer au-delà de distentions [dissensions] personnelles, de difficultés qu'il partageait avec lui pour ne regarder que le talent et la progression de Karim Benzema ces dernières années, avec cette saison exceptionnelle qu'il a faite" [au Real Madrid], a salué la ministre. "Il avait pleinement sa place et aujourd'hui, le mettre avec les trois autres stars de l'avant de l'équipe de France permet aussi de calmer tous les esprits et de ramener tous les supporters de la France derrière l'équipe".

"Je crois que l'objectif de Didier Deschamps, ce n'est pas que le terrain : c'est aussi d'avoir toute la France derrière cette équipe de France."

Roxana Maracineanu

à France Inter

La ministre salue également "le beau jeu" des stars Maradona et Pelé, "qu'on a la chance de retrouver grâce à Kylian Mbappé sur le terrain".

Roxana Maracineanu évoque aussi la richesse des échanges culturels qu'implique cet Euro. "Ce qui doit être magnifique en équipe de France, c'est que ces joueurs viennent avec l'expérience qu'ils ont acquise dans différents pays d'Europe et les différentes cultures qu'ils peuvent apporter. Ce mélange, ce creuset, je crois que c'est aussi ça qui est beau à voir dans cette compétition. Ce sont des joueurs qui évoluent à l'étranger, et qui se retrouvent en équipe de France avec leurs petits secrets, avec les petits secrets des adversaires. Dans ce premier match qu'on verra à Munich, [Allemagne-France le 15 juin] beaucoup de joueurs font partie d'un même club, le Bayern de Munich, que ce soit d'un côté ou de l'autre. C'est intéressant de voir comment ces différentes cultures vont se rencontrer sur le terrain."

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