Etude : les abus des grandes marques alimentaires
Je veux mettre de la modernité et de l'engagement en politique! En politique, il faut être fidèle à ce qu'on dit pendant la campagne.
David Pujadas : Merci Cécile Duflot d'avoir répondu à nos questions.
Et puis cette étude sur les abus des grandes marques alimentaires. Elle a été menée sur des centaines de produits, les résultats sont sévères, en particulier sur les étiquettes. Certaines tromperies sont manifestes sur la composition des préparations.
Cette vinaigrette balsamique est aromatisée a la tomate séchée. En regardant l'étiquette plus près, le vinaigre est surtout blanc et les tomates ne représentent que 1% du produit. Une soupe boeuf-carottes, sans boeuf ou presque, tout juste 1% et encore, du jus de cuisson de boeuf. C'est ce fossé entre visuels alléchants et réalité des produits que dénonce une association de consommateurs. Des consommateurs pas vraiment dupe du jeu des grandes marques.
C'est du marketing, pour attirer, faire acheter.
On est censé payer la marque, c'est pas logique.
L'étiquette est vraiment trompeuse.
Ces étiquettes trompeuses, c'est le cheval de bataille de l'association Foodwatch. Ses cibles, les grandes entreprises accusées de travestir la réalité en restant dans la légalité.
Si on prend ce produit de pâtes, ils vous présentent un énorme morceau de parmesan. En réalité, il y a une infime quantité de parmesan dans le produit. Le consommateur est en droit d'attendre ce qu'on lui promet. On ne demande pas au consommateur de jouer les détectives, de faire une enquête pour savoir si le produit tient ses promesses.
Les marques n'ont pas répondu à nos questions. Leurs pratiques ne relèvent pas de la publicité mensongère. Comme pourrait l'être une huile annoncée 100 % vierge extra mais qui ne respecterait pas le pourcentage.
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