Etude : Facebook, anti-bonheur ?
Des chercheurs américains se sont penchés sur la question. Ils affirment que le réseau social aurait bien un effet néfaste sur notre humeur et notre bien-être.
Facebook serait-il mauvais pour le moral? C'est la question d'une étude américaine. Pendant 2 semaines, des chercheurs ont évalue l'humeur de 82 personnes selon le temps passe sur le plus grand réseau social. Leur conclusion : les internautes utilisant le plus Facebook sont ceux qui se sentent le moins bien.
Quand t'es malade et que tu vois les autres, "ah, ils t'ont pas prévenu, etc., ça t'fout le moral à 0 mais après.
On achète une voiture, on met la photo, y en toujours qui critiquent "oauis c'ets le fils à papa!.
Marie-Hélène est inscrite sur tous les réseaux sociaux, sauf Facebook. Les échanges sur le site ne la rendaient pas heureuse.
La qualité des échanges ne me convenait pas. Des échanges très superficiels.
D'où vient le problème ? Pour ce psychologue, ce n'est pas ce site qui rend malheureux, il agit comme un révélateur.
Les gens qui vont pas bien vont souvent sur les réseaux sociaux utilisés comme une sorte d'anti-dépresseur interactif pour leur permettre d'aller mieux. Sauf que ça va empirer leur état.
Sur Facebook, il faut se montrer en permanence sous son meilleurjour et le narcissisme n'est pas un gage de bonheur.
C'est une sorte de scène où chacun s'exhibe de façon narcisissique et attend des autres des signes positifs sur sa propre personnalité. Y a un élément de fargilisation. Une vulnérabilité de l'identité au regard que portent les autres.
Pour les chercheurs américains, la garantie du bien-être est dans les échanges directs.
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