Etats-Unis : un tireur isolé, des motivations floues
Les derniers éléments sur l'attaque contre l'armée américaine, au coeur de Washington. Le fait est pratiquement acquis : il ne s'agit pas d'un attentat politique mais d'un acte isolé. Le tireur était seul, la police cherche à cerner ses motivations.
Violent, paranoĂŻaque mais aussi serviable, une personnalitĂ© complexe VoilĂ comme Aaron Alexis est dĂ©crit par ses proches. Il a abattu de sang froid 12 personnes avec 3 armes Ă©tait connu pour son caractĂšre changeant et imprĂ©visible. Ce sont des problĂšmes de conduite qui ont causĂ© son expulsion de l'armĂ©e en 2011. A la mĂȘme Ă©poque, dans son appartement du Texas, il tire plusieurs balles dans le plafond d'une voisine, qu'il juge bruyante. Elle sera Ă©pargnĂ©e. En 2004, la police l'arrĂȘte alors qu'il tire sur un automobiliste qui lui aurait manquĂ© de respect. Au tribunal, il s'Ă©tait dit conscient de cette rage folle qui est en lui.
Il voulait quitter l'AmĂ©rique, il Ă©tait trĂšs frustrĂ©. Il en voulait au gouvernement. En tant qu'ancien militaire, il estimait qu'il n'Ă©tait pas traitĂ© comme il aurait dĂ» l'ĂȘtre.
C'est alors qu'il se convertit au boudhisme, fait des voyages en Asie et travaille dans un restaurant thaĂŻlandais.
Il Ă©tait comme un grand frĂšre, il m'a beaucoup appris, je l'admirais. C'est fou comme il parlait bien.
Selon ses parents, il souffrait de problĂšmes psychiatriques. Il aurait contactĂ© des hĂŽpitaux pour ĂȘtre pris en charge. Il s'Ă©tait installĂ© dans cet hĂŽtel de Washington peu de temps avant le massacre. Si c'est les frustrations qui l'ont poussĂ© a passer a l'acte, les familles des victimes auront du mal Ă l'accepter.
En Italie, soulagement des ingénieurs et des autorités.
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