Etats-Unis : les jeunes entrepreneurs français partent à l'étranger
L'économie française va mal, et pourtant, nous avons des jeunes créateurs pleins d'idées, mais les banques et les institutions ne leur font pas assez confiance. Ils sont parfois plus soutenus aux Etats-Unis qu'en France. Exemple avec deux jeunes inventeurs qui incarnent la problématique de la fuite des cerveaux.
Aux Etats-Unis, il existe une vraie voiture-avion. En France depuis 4 ans, François Buron et Gary Chorostecki essaient de faire décoller leur projet. En vain.
Dans ce pays, il y a peu d'ouverture vers le futur, la créativité. C'est souvent là où les ennuis commencent.
Ni voiture ni avion, leur invention ne trouve pas de financements.
C'est difficile, avec un projet réaliste, de s’entendre dire que c'est dommage de ne pas avoir, à titre personnel, 300.000 euros ou 2 millions.
Ils rencontrent Christian Carle, chef d'entreprise de la Silicon Valley.
La notion de capital-risque est différente dans la Silicon Valley. Des investisseurs, particuliers ou entreprises, sont capables de prendre des risques avec un projet qui n'existe que sur papier.
Laurent Villerouge doit s'exiler.
En juillet, ce Toulousain s'installe à New York. Il a inventé le trottoir qui produit de l'électricité.
La réponse qu'on a eue, c'est "quelle est la valeur ajoutée ?.
Un élu l'avait accompagné jusqu'à la Commission européenne. Sans succès.
Financer un prototype, c'est financer du risque.
A Toulouse, les dalles expérimentales ont été remplacées. Alors que l'Etat de New York a donne à l'inventeur 150.000 euros.
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