Espagne : analyse des boîtes noires du train
L'erreur humaine serait en cause dans plusieurs cas, notamment en Espagne et en Suisse. Alors, comment limiter les risques.
Les enquêteurs espagnols transportent les boîtes noires. Elles viennent de livrer de précieux éléments. Selon le tribunal, alors que le train roule à 192 km/h, un frein est active quelques secondes avant l'accident. Sa vitesse descend alors a 153 km/h, celle enregistrée a l'impact. Dans sa déposition, le conducteur âgé de 52 ans, ici de dos, chemise bleue, avait reconnu avoir eu une distraction. L'analyse des enregistreurs nous apprend qu'il était au téléphone sur sa ligne professionnelle avec un employé de la Compagnie des chemins de fer espagnols, sans doute un contrôleur. Le conducteur consultait aussi un plan au moment du déraillement. Laissé libre, Francisco Garzon a été mis en examen pour 79 homicides par imprudence. Soit le nombre de morts de cette catastrophe ferroviaire, la plus grave en Espagne depuis l'après-guerre.
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