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Enquête sur la viande de cheval

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Article rédigé par franceinfo
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Bienvenue à tous. Avant de développer ces titres, ces nouvelles découvertes sur la viande de cheval. Les filières d'importation continuent parfois d'échapper à tout contrôle. Avec des conséquences alarmantes. La présence de substances toxiques, par exemple, dans les carcasses. C'est une enquête du magazine "Envoyé spécial".

C'etait un mois après le scandale alimentaire. Ces agents de la Répression des fraudes se rendent dans cet entrepôt frigorifique dans les environs d'Avignon. Leur attention est attirée par ces blocs de viande de boeuf congelée. Provenance : Roumanie. Ils prélèvent des échantillons.

Ce produit sensible, c'est du "minerai". C'est à dire des déchets de découpe, essentiellement du gras, utilisé dans la confection de plats cuisinés. Une semaine plus tard, les tests parlent : c'est une fraude. Dans ce "minerai", pas de boeuf, mais du cheval. 134 tonnes destinées à William Saurin, Panzani et autres marques. De plus, cette viande ne vient sans doute pas de Roumanie.

L'estampille nous paraît louche, car ce n'est pas celle qu'on retrouve sur les documents roumains. On trouve en Amérique du Nord, le Canada, et en Amérique du Sud, l'Argentine et d'autres pays voisins.

Le Canada, 1er fournisseur de viande de cheval en France. Nous découvrons non pas des tromperies sur la marchandises, mais des soupçons de scandale sanitaire. Dans ces abattoirs, 60 chevaux sont tués chaque jour. Nous nous rendons dans l'un d'entre eux, mis en cause par la Commission européenne. Du Phénylbutazone, un anti-inflammatoire dangereux pour les êtres humains a été retrouvé dans de la viande provenant d'ici. En caméra cachée, le propriétaire reconnaît qu'il teste a peine 2% de la viande.

Les 3/4 des chevaux tués ici au Canada proviennent de l'Ohio (USA). Voici ces animaux promis a l'abattoir et sauvés par ces militants de la cause animale. Des chevaux de course ou d'élevage qui reçoivent des médicaments, et donc impropres à la consommation.

Les chevaux de travail, de compétition et de compagnie ont reçu des médicaments. Ils ne devraientjamais entrer dans la chaîne alimentaire et pourtant on le constate tous les jours.

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