Empoisonnements de patients : les précédents
David Pujadas: Merci Denis.
Alors, à quoi répond ce geste ? S'agit-il d'une pathologie, d'une perversion ? Cette affaire en rappelle d'autres.
Nicolas Bonnemaison, Christine Malèvre, Laurence Tramois. 3 soignants accusés d'avoir empoisonné leurs patients. Ont-ils tué pour abréger des souffrances ? Affaire la plus retentissante: Christine Malèvre. Il y a 10 ans, l'infirmière de Mantes-la-Jolie est jugée pour avoir donné la mort à 6 de ses patients. Meurtre ou euthanasie ? Selon elle, cela s'est fait à leur demande.
C'est un climat de confiance qui s'est instauré avec ces patients. Quand on a promis quelque chose, il est difficile de faire demi-tour. Je ne pouvais plus supporter cette souffrance.
Une version contestée par les familles des victimes. Condamnée a 12 ans de prison, C. Malèvre y est restée 4 ans, et n'a plus le droit d'exercer.
Plusieurs passages à l'acte chez un même soignant n'excluent pas la sincérité. Mais elle peut être entachée d'une dimension de perversion.
4 ans plus tard, le Dr Laurence Tramois est condamnée à un an de prison avec sursis. Elle avait prescrit une injection mortelle à l'une de ses patientes en phase terminale d'un cancer. Soutenue par la famille de la victime, elle continue d'exercer.
J'ai toujours assumé de A à Z.
Dernière affaire en date: le Dr Bonnemaison, accusé d'avoir euthanasié 7 de ses patients mourants durant l'été 2011.
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