Emploi : nombreux recrutements dans la restauration
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Certains secteurs peinent à recruter. Dans la restauration par exemple, les patrons de restaurant cherchent désespérément des serveurs Horaires fractionnés et salaire de base pas toujours exorbitant, les palaces ou les bistrots ont du mal à trouver des candidats.
Près de la butte Montmartre, ce restaurant ne désemplit pas. Une clientèle fidèle qui a permis au patron d'oublier ses soucis de recrutement lors de l'ouverture il y a 5 mois. Selon lui, les candidats ne se bousculent pas.
Barman, cuistot, plongeur, serveur, ont souvent beaucoup d'espérances, mais ils veulent tout de suite un salaire de tant! Ils veulent bosser tant d'heures et c'est tout.
Ses 5 salariés en CDI gagnent en moyenne 1.800 E nets sans les pourboires. 48H de travail par semaine, des horaires décalés, souvent tard le soir. Cela n'a pas effrayé ce chef de 22 ans.
On s'y habitue très vite, c'est quand on retombe dans une routine banale que c'est difficile.
Il a suivi l'Ecole hôtelière puis l'apprentissage chez de grands chefs. D'autres, comme Keltoum, barmaid, ont un parcours plus atypique.
J'ai fait quelques années d'école d'architecture, et puis j'ai fini par être barmaid.
Le patron souhaite juste que ses salariés ne se découragent pas et qu'ils restent auprès de lui. Une préoccupation aussi dans un restaurant trois-étoiles. L'Epicure, à l'hôtel Bristol, à Paris. Former des personnels qualifiés réclame des années d'apprentissage. Difficile de trouver la perle rare.
On va les former, beaucoup se parler, et essayer de pallier les lacunes.
Rémi est entré ici il y a 5 ans. Promu maître d'hôtel il gagne 2.800 à 3.000 euros. Mais il a consenti à des sacrifices.
Les gens ont leur week-end, nous on doit trouver notre équilibre autrement.
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