La solidarité gouvernementale ne fait pas défaut. Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, a apporté son soutien, lundi 9 mars, à Manuel Valls, qui a fait part de sa "peur" du FN. "Je ne comprends pas toutes ces réactions critiques à l'égard de cette phrase qui est une phrase de mobilisation de son camp", a estimé la ministre."Les réveils post-électoraux sont parfois douloureux""Il sait parfaitement que les réveils post-électoraux sont parfois douloureux pour la gauche lorsque la gauche voit le Front national passer devant ou faire de très beaux scores. Et puis à chaque fois, les électeurs se disent 'ah ben si on avait su, on serait allés voter'", a poursuivi Ségolène Royal.La solidarité dépasse le cadre de l'exécutif. Benoît Hamon, ancien ministre de l'Education nationale, qui a quitté le gouvernement après avoir condamné la politique menée par François Hollande, a estimé que Manuel Valls avait eu "raison de désigner la menace".