: Vidéo "Envoyé spécial". Les sondages rémunérés, une activité à plein temps pour cette retraitée
Peut-on faire confiance aux sondages quand les sondés sont rémunérés ? Evelyne, retraitée, en a fait une activité à temps plein qui lui permet d'arrondir ses fins de mois. Et même d'équiper sa cuisine avec les cadeaux qu'elle reçoit ! Extrait d’un reportage d'"Envoyé spécial" sur les enquêtes d'opinion, à voir le 13 avril 2017.
A J moins dix du premier tour de l'élection présidentielle, ne manquez pas l'enquête d'"Envoyé spécial" sur les sondages ! Le magazine fait des révélations sur leurs méthodes de fabrication. Avec notamment des sondés… pas vraiment désintéressés.
S'ils n'étaient pas rémunérés, Evelyne répondrait-elle aux sondages qu'elle reçoit chaque jour ? "Non, répond tout net cette retraitée de 73 ans. Parce que je n'ai pas de temps à perdre !" Cette adepte des sondages en ligne répond toujours honnêtement, assure-t-elle… mais contre rémunération.
Huit heures par jour
Depuis son départ à la retraite il y a onze ans, elle s'est s'inscrite sur Maximiles et une vingtaine d'autres sites de sondages rémunérés. Un travail à temps plein qui représente, selon elle, huit heures par jour. Si Evelyne est devenue une "sondée professionnelle", c'est pour arrondir ses fins de mois. Grâce aux 500 euros annuels que lui rapportent ces enquêtes, elle peut gâter ses petits-enfants, ce que ne lui permettrait pas sa retraite de fonctionnaire.
Une cuisine équipée par les sondages
Mais les sondages ne rapportent pas seulement de l'argent. Dans sa cuisine, Evelyne nous montre les cadeaux qu'elle a reçus en répondant aux enquêtes. La bouilloire, la yaourtière, le robot, la centrifugeuse, la cafetière, le grille-pain… Tout ça grâce aux sondages ? "Ah oui, absolument." Et l'autocuiseur aussi. L'équivalent de 600 euros de cadeaux.
Extrait de "Secrets de sondages", un reportage de Lionel Poussery et Jérôme Weisselberg à voir dans "Envoyé spécial" le 13 avril 2017.
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