Sénatoriales : ces défaites symboliques qui font mal à gauche
La Corrèze qui passe à droite, le leader du PRG battu, d'anciens ministres au tapis... Même si la "vague bleue" est plus faible que ce qu'espérait la droite, ces sénatoriales laissent un goût amer au PS.
Après les municipales et les européennes, les sénatoriales. La gauche vient de perdre une troisième élection depuis le début de l'année et n'est plus majoritaire au Sénat depuis dimanche 28 septembre. Elle a perdu 26 sièges. Parmi eux, certains sont plus symboliques que d'autres. Francetv info vous explique pourquoi.
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Le fief de François Hollande passe à droite
Le symbole est fort. Le fief de François Hollande, la Corrèze, a connu un mini-séisme politique : deux sièges de sénateurs détenus par le PS ont été récupérés par l'UMP. Le successeur de François Hollande à la mairie de Tulle, Bernard Combes, également conseiller à l'Elysée chargé des élus, a été devancé au 2e tour (46,21% des voix) par l'UMP Claude Nougein (52,69%). Dès le 1er tour, l'UMP Daniel Chasseing (51,73%) avait fait mordre la poussière à la sénatrice socialiste Patricia Bordas, nettement battue avec seulement 27,97% des voix.
Deux anciens ministres de Jean-Marc Ayrault au tapis
Thierry Repentin, ancien ministre des Affaires européennes du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, élu depuis 2004, n'a récolté que 45% des voix en Savoie. Quant à l’ex-ministre déléguée à la Décentralisation, la PRG Anne-Marie Escoffier, elle n'a même pas franchi le premier tour, arrivant quatrième derrière les candidats UDI, UMP et PS, avec 29% des voix.
Le président du PRG éjecté
Le président du Parti radical de gauche (PRG) Jean-Michel Baylet, sénateur sortant du Tarn-et-Garonne, a été battu dès le premier tour, avec 41,32% des suffrages exprimés, contre 50,84% pour le divers droite François Bonhomme, qui menait pourtant sa première élection nationale. Le fondateur historique des radicaux de gauche a été, entre autres, gêné par la réduction du nombre de grands électeurs de gauche lors des élections municipales de mars, mais aussi par une candidature dissidente.
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