Politique : les enjeux des élections sénatoriales
Au Sénat, le gouvernement n’a pas la majorité. Il est contraint d’y construire des compromis. Les débats sont feutrés mais pas moins féroces. Pour y être élu, il faut avoir au moins 24 ans. Le contrat y est de six ans et la moitié des sénateurs est élue tous les trois ans. Dimanche 24 septembre, on votera donc dans la moitié des départements français, de l’Indre-et-Loire aux Pyrénées-Orientales en passant par la région parisienne et une partie des territoires ultra-marins.
Le Sénat devrait rester en opposition avec le gouvernement
Pour voter, il faut être un grand électeur. Ce sont les députés, les maires et les divers conseillers. Pour tous, le vote est obligatoire sous peine d’une amende de 100 euros. Il y a 170 sièges à pourvoir sur les 348 au total. Aujourd’hui, la majorité sénatoriale, LR et union centriste, est à droite. Cela ne devrait pas changer. Le Sénat devrait donc rester en opposition avec le gouvernement. Ni La France Insoumise, ni le Rassemblement national n’ont pour l’instant de sénateurs. Dimanche, ils pourraient en gagner 3 ou 4 au maximum.
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