: Vidéo Régionales : "Je ne serai pas candidat à la primaire de la droite et du centre" pour 2017, annonce Xavier Bertrand sur France 2
Le député-maire de Saint-Quentin a fait cette annonce au lendemain de sa victoire aux régionales dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie.
Il renonce à la course à l'investiture. Xavier Bertrand (Les Républicains), vainqueur dimanche dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, a annoncé lundi 14 décembre sur France 2 qu'il ne serait finalement pas candidat à la primaire de la droite et du centre en vue de la présidentielle de 2017. Celui qui devrait être élu président de région en janvier a également confirmé qu'il quittait ses fonctions de député de l'Aisne et de maire de Saint-Quentin.
"Cette campagne que j'ai menée pendant presque une année, où j'ai rencontré la colère des gens, le sentiment d'abandon (...), la misère, je l'ai prise comme un coup de poing en pleine figure. Et ça a changé à jamais ma façon de faire de la politique", a réaffirmé Xavier Bertrand.
"La classe politique a failli"
Selon lui, "ça oblige à se remettre en question. C'est la raison pour laquelle j'ai décidé de me consacrer pleinement à la région. Je ne me sens pas légitime pour participer à cette primaire parce que j'ai été ministre et j'ai entendu le message pendant toute cette campagne : 'Vous avez été ministre, qu'est-ce que vous avez fait ?'" a-t-il dit.
"Ces trente dernières années, la classe politique a failli. Il y a bien une faillite collective. J'ai fait partie de cette classe politique, a-t-il rappelé. Aujourd'hui, je demande à être jugé sur ce que je vais faire à la tête de la région en m'occupant des gens et en m'y consacrant à 100%."
"Regardez le spectacle de ma famille politique"
"Je vais être à la tête avec plus de devoirs que de droits d'une région de plus de six millions d'habitants (...). Si je réussis à faire mes preuves, les gens se diront que je mérite peut-être mieux que l'image des politiciens parisiens", a-t-il également affirmé.
"Regardez le spectacle de ma famille politique, où la seule réponse apportée à cela, c'est l'organigramme des Républicains ou la date de la primaire, a-t-il déclaré, à propos de l'éviction annoncée de Nathalie Kosciusko-Morizet. Mais mon Dieu ! Qu'ils se réveillent ou alors on va vers une catastrophe politique."
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