: Vidéo Régionales en Paca : "La recomposition politique annoncée par le Premier ministre a échoué", assure Gérard Larcher
"Nous avons vécu une journée de la clarté, une journée positive pour Les Républicains", a assuré le président du Sénat, après la commission nationale d'investiture du parti de droite, mardi.
"La recomposition politique annoncée de Paris par le Premier ministre a échoué", a déclaré mercredi 5 mai sur franceinfo Gérard Larcher, président Les Républicains (LR) du Sénat, au lendemain de la réunion de la commission d'investiture du parti, qui a validé le soutien à Renaud Muselier pour les élections régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Mardi, "nous avons vécu une journée de la clarté, une journée positive pour Les Républicains", a assuré Gérard Larcher. "Renaud Muselier a notre soutien, c'est ce qu'il souhaitait, et non pas l'investiture", comme d'autres présidents de région. L'accord conclu mardi établit qu'il y aura "une tête de liste LR, quatre LR et deux centristes pour les têtes de listes départementales, aucun parlementaire issu de la majorité présidentielle La République en marche, aucun ministre", a rappelé le président du Sénat, qui cite aussi "le combat contre le Front national".
"Je pense que la clarté, ce ne sont pas des manœuvres."
Gérard Larcherà franceinfo
Sophie Cluzel pourrait-elle figurer sur la liste de Renaud Muselier si elle démissionnait du gouvernement, comme le sous-entend Renaud Muselier mercredi ? "Non", répond Gérard Larcher.
"Pas la même politique"
Gérard Larcher estime que mardi a aussi été "une journée de clarté pour nos alliés" avec l'attribution de têtes de liste départementale aux centristes, à savoir "Chantal Eymeoud dans les Hautes-Alpes, qui est Nouveau centre, et Sophie Joissains, qui est UDI, qui mènera la liste" dans les Bouches-du-Rhône. Il estime que Les Républicains sont ainsi "en train de construire un espace", qui va conduire "à ce que nous ayons un candidat ou une candidate qui propose une alternative aux Français" à la prochaine élection présidentielle.
Le sénateur tient à souligner les différences entre LR et LREM : "Nous ne soutenons pas la même politique que celle conduite par le président la République et le Premier ministre en matière sécuritaire, en matière économique et financière." Il cite notamment les conclusions de la Chambre des comptes portant sur la période avant l'épidémie de Covid-19 : "Jamais on n'a réduit la dépense publique. Nous n'avons pas réduit la dette. Nous n'avons pas répondu aux défis de la question migratoire, que ce soit au plan européen ou au plan national."
Interrogé sur la situation en Bourgogne-Franche Comté, où un rapprochement entre le LR Gilles Platret et Debout la France se profile, Gérard Larcher répond qu'"on ne peut pas s'allier avec Debout la France tant que Debout la France n'a pas renoncé à la stratégie qui l'avait conduit en 2017 à soutenir Marine Le Pen". Le sénateur estime d'ailleurs que ce qui se passe dans cette région "n'est pas une alliance avec Debout la France, ce n'est pas une alliance d'appareil. J'ai moi-même dit à Gilles Platret ce que j'en pensais. Nous verrons bien".
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