: Vidéo La phrase de Sarkozy sur la salade et la rhubarbe amuse les internautes

Au lendemain du premier tour des élections régionales, Nicolas Sarkozy était l'invité du journal de 20 heures de France 2, lundi 7 décembre. Interrogé sur un éventuel remerciement à adresser à la gauche après sa décision de se retirer lors du second tour dans certaines régions, le président des Républicains a déclaré : "C'est pas 'passe moi la salade je t'envoie la rhubarbe'."

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Une phrase qui a intrigué et amusé certains internautes. "Mais qui lui écrit ça ???", se demande cette journaliste.

C'est quoi ces expressions inventées que sort parfois Sarko ? "passe moi la salade, je t'envoie la rhubarbe" ??? Mais qui lui écrit ça ???

— agnesleglise (@Agnesleglise) 8 Décembre 2015

Un internaute a imaginé Nicolas Sarkozy dans la peau d'un cuisinier de l'émission "Top chef".

"C'est pas 'passe moi la salade, j't'envoie la rhubarbe' !" #CroisonsLes pic.twitter.com/EtPoGhCYD2

— GuillaumeTC (@GuillaumeTC) 8 Décembre 2015

Un autre a republié une photo de Nicolas Sarkozy en compagnie du colonel Kadhafi.

Quand t'as fini la rhubarbe et la salade pic.twitter.com/nfjAF9k5Xn

— sandiet (@sandiet) 8 Décembre 2015

Un plaisantin a réutilisé une photo du bureau politique des Républicains qui s'est tenu lundi.

Qui peux me passer la rhubarbe, j'ai de la salade ? pic.twitter.com/eeylPW9Ggi

— grandludo (@grandludo) 8 Décembre 2015

Qu'a vraiment voulu dire Nicolas Sarkozy ? 

"Le président du parti Les Républicains s'est pris les pieds dans son dictionnaire des proverbes, et dans son précis de pharmacie", commente notre blog Allodocteurs.

L'ancien président a probablement voulu citer cette expression : "Passez-moi la rhubarbe, je vous passerai le séné." "Au même titre que l'aloès, rhubarbe et séné sont des plantes traditionnellement utilisées pour leurs vertus purgatives", explique Allodocteurs. Cette expression décrit donc un échange de bons procédés, un renvoi d'ascenseur.

Le blog précise que l'expression est connue des pharmaciens, qu'elle apparaît dans la chanson Lèche-cocu de Georges Brassens et à la troisième scène de l'acte 3 du Médecin malgré lui, de Molière.