Régionales : Cambadélis rejette un "front républicain" avec Les Républicains
Dénonçant des "déclarations extrémistes de Christian Estrosi et de Xavier Bertrand", le chef du PS appelle la gauche à "s'unifier" au second tour des régionales.
Comment le Parti socialiste compte-t-il faire barrage au Front national lors des élections régionales de décembre ? Sans doute pas en s'alliant à la droite au second tour. Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, estime, lundi 14 septembre, dans un entretien à Libération, que "les déclarations extrémistes de Christian Estrosi et de Xavier Bertrand sur les réfugiés empêchent désormais le front républicain".
Le chef de file des socialistes envisage un maintien des listes du PS au soir du premier tour. "Le total des voix de gauche sera supérieur au score de Les Républicains, affirme-t-il. La responsabilité de la gauche ne sera pas de se retirer mais d'être capable de s'unifier." Il en profite pour "mettre en garde les écologistes qui s'allient avec Jean-Luc Mélenchon".
Non à une "fusion suicide" avec les listes de droite
Selon France Info, un ministre du gouvernement propose, sous couvert d'anonymat, une fusion des listes de gauche et de droite au second tour en cas de risque de victoire du FN. Une "fusion suicide" dénoncée par Jean-Christophe Cambadélis, furieux, qui s'en prend au ministre en question : "Soit il se nomme, soit il se la ferme."
Le ministre anonyme qui propose la fusion suicide au 2e tour des #régionales avec Estrosi ou Bertrand, soit il se nomme,soit il se la ferme.
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 14 Septembre 2015
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