Régionales : les attentats de Paris profitent au FN
Michel Dumoret, chef du service politique de France 3, revient sur les enseignements d'un sondage Ipsos sur les intentions de vote pour les élections régionales, réalisé pour France Télévisions après les attentats de Paris.
Quels enseignements peut-on tirer du sondage, réalisé par Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, sur les intentions de vote aux régionales, dont le premier tour aura lieu le 7 décembre ? D'abord, la dynamique électorale semble pencher du côté du Front national, hier en PACA, aujourd'hui en Ile-de-France. Ensuite, le sursaut de popularité du chef de l'Etat constaté ces derniers jours ne profite que très peu au candidat socialiste. Enfin, la droite ne parvient pas à freiner la montée du FN. C'est le contraire qui se passe. Sa victoire promise aux régionales pourrait être moins éclatante, même si Les Républicains gagnaient l'Ile-de-France.
Le ton de la campagne a changé
Cette élection se déroule en plein état d'urgence. C'est du jamais-vu, rappelle Michel Dumoret, chef du service politique de France 3. Dans ce contexte particulier, les enjeux sont devenus nationaux. On ne parle plus que de sécurité, alors que cela ne dépend même pas de la compétence des régions. Et à ce jeu-là, c'est le FN qui en profite le plus, lui qui a fait de ce thème son fonds de commerce.
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