Régionales : face à la percée du FN, le PS se retire, pas les Républicains
Face à cette percée du FN, le front républicain s'organise. Dès dimanche soir, le PS a réuni son bureau national tandis qu'à droite, les premières déclarations de Nicolas Sarkozy n'ont pas convaincu les alliés de son parti.
Face à la déferlante du FN de Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy prend le premier la parole pour manifester son hostilité à toute forme d'union avec la gauche en vue du second tour des régionales. Pour lui, la consigne est claire : "Refuser toute fusion et tout retrait de liste. La clarté et la constance sont les seuls choix politiques". Une position qui ne fait pas l'unanimité au sein de la droite. Le centriste Jean-Christophe Lagarde s'en est expliqué hier soir : "Partout où le FN peut gagner, nous souhaitons le retrait des listes arrivées en 3e position".
"Barrage républicain" du PS
Pour le PS, la décision, bien que lourde de conséquences, est sans appel : celle d'un désistement républicain. "Dans les régions où la gauche ne devance pas la droite, le PS décide de faire barrage républicain", a annoncé Jean-Christophe Cambadélis. Message reçu par les candidats en région Nord-Pas-de-Calais-Picardie et PACA. Ils ont immédiatement retiré leur candidature.
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