: Vidéo "Politi-cards", troisième épisode : Djamel Mazi s'inspire de François Fillon pour se défendre
Dans le troisième épisode de cette série parodique sur la politique française, le journaliste est accusé d'avoir bénéficié de nombreux voyages de presse, de Tahiti en république dominicaine.
Et de trois ! France Info a diffusé vendredi 24 février le nouvel épisode de "Politi-cards", sa série parodique sur la politique française. Le journaliste Djamel Mazi s'y inspire de François Fillon pour se défendre. Car le présentateur est accusé par Mediapart d'avoir "profité de son statut pour bénéficier de nombreux voyages de presse : Thaïlande, République dominicaine, Tahiti. Lui et ses sept frères et soeurs, ses parents, en auraient profité ...". Conséquences en cascade : crise dans les rédactions de France Télévisions, sociétés des journalistes réclamant des explications, tracts exigeant la démission de Mazi...
"Il n'a pas digéré qu'on m'ait nommé moi à la chaîne info ... En même temps, je n'ai pas été tendre avec lui", confie en aparté Djamel Mazi avant son rendez-vous avec Hervé Brusini. Ce directeur, qui l'a convoqué, lui assène, geste éloquent du poing à l'appui : "Le moindre faux pas, et c'est l'opération destruction. On t'écrase, comme ça ...".
" C'est ça la transparence dont ont besoin les médias en France !"
Comment Djamel Mazi va-t-il contre-attaquer ? En organisant une conférence de presse, comme François Fillon. "Je voudrais d'abord présenter mes excuses à ceux que j'ai pu blesser", avance-t-il d'emblée. "Je suis profondément attaché au service public et je n'ai pas le sentiment d'avoir trahi les téléspectateurs". Puis de balancer sur l'une de ses collègues, qui a bénéficié, elle aussi, "de dizaines de voyages financés par des entreprises privées, sans compter son "appartement place des Vosges, 150 m2, 600 euros de loyers mensuels. Vous trouvez ça normal Non, ce n'est pas normal ?".
Et Djamel Mazi d'en appeler "aux pouvoirs publics. Je demande à ce que l'adresse de l'ensemble des journalistes de France soit rendue publique et leur appartement accessible à n'importe quel citoyen à n'importe quelle heure de la journée. C'est ça la transparence dont ont besoin les médias en France !"
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