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Universités bloquées : "Si on se met à contester toutes les règles, ça devient l'anarchie", lance Emmanuel Macron, président candidat à la présidentielle 2022

"Je conteste le fait que l'extrême droite serait la même chose que le projet que je défends", a ajouté Emmanuel Macron.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le président-candidat à l'élection présidentielle, Emmanuel Macron, le 15 avril  2022 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"La démocratie est faite de règles (…) Si on se met à contester toutes les règles, ça devient l'anarchie", a déclaré Emmanuel Macron vendredi 15 avril sur franceinfo, alors qu'un mouvement de contestation pour dénoncer l'affiche du second tour de l'élection présidentielle s’est propagé dans plusieurs universités en France cette semaine.

>> Présidentielle 2022 : ce qu'il faut retenir du "Matin présidentiel" d'Emmanuel Macron sur franceinfo

"D’abord on parle de quelques mouvements", a relativisé le président sortant, avant de rappeler que les règles démocratiques supposent que "chacun se porte sur le projet dont il est le plus proche au premier tour" avant, au second tour, "de choisir entre les deux projets qui arrivent en tête". "Si on veut construire un monde meilleur, il faut choisir le projet dont on est le plus proche", a poursuivi Emmanuel Macron, pour qui "la pureté n’existe pas". "

"Il faut accepter de choisir quelque chose qui n’est pas totalement ce qu’on pense mais qui s’en rapproche le plus."

Emmanuel Macron

à franceinfo

"Je conteste le fait que l'extrême droite serait la même chose que la politique que nous avons menée ces cinq dernières années et que le projet que je défends", a-t-il ajouté. "Je le conteste fortement", a insisté Emmanuel Macron alors que certains étudiants défendent le slogan "ni Le Pen, ni Macron".

"Je revendique d’être dans le champ républicain", a assuré Emmanuel Macron. Selon lui, "l'extrême droite, à plusieurs reprises, a contesté plusieurs valeurs fondamentales, sur la manière de réformer la Constitution, sur le retour sur l’abolition de la peine de mort, sur le rapport aux journalistes et leur récusation". "Je pense que nous sommes dans une autre catégorie", a-t-il conclu.

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