Présidentielle : la primaire populaire "est une machine à perdre", affirme Yannick Jadot
"Que la primaire populaire arrête de tuer la gauche et l'écologie", fustige le candidat écologiste.
La primaire populaire "est une machine à perdre", a affirmé mercredi sur franceinfo l'eurodéputé Yannick Jadot, candidat EELV à l'élection présidentielle. C'est un processus "où il n'y a pas d'enjeu d'idées, pas de débat", déplore Yannick Jadot. Il constate que, pour lui, Jean-Luc Mélenchon "et d'autres, notre nom est imposé contre notre gré". S'il entend "la volonté d'union" sous-entendue par la primaire populaire, il précise qu'il a "toujours appelé au rassemblement". Mais selon lui, "cela doit se faire sur des idées et sur un projet."
Yannick Jadot juge que les organisateurs de la primaire populaire "se sont auto-institués en nouveau renouvellement de la pensée politique". Il s'interroge sur ses "animateurs" et "comment ils arrivent à tromper beaucoup d'électrices et d'électeurs sincères".
"Ils veulent nous empêcher de faire campagne."
Yannick Jadotà franceinfo
Mardi, la Primaire populaire revendiquait plus de 288 000 inscrits au vote d'"investiture" qui aura lieu du 27 au 30 janvier pour désigner le candidat qu'elle soutiendra parmi sept personnalités. Ce chiffre est d'ores et déjà le plus important des primaires qui aient eu lieu, dépassant la primaire écologiste de septembre (122 000) et le congrès des Républicains début décembre (près de 140 000).
"Cela fait un an que l'on débat, cela fait un an que l'on prépare un projet", insiste Yannick Jadot. "On est crédible, on gouverne des villes". Le candidat EELV précise qu'il va y avoir "ce grand meeting européen avec dix ministres qui participent à des gouvernements, avec des collègues parlementaires". "Qu'on nous laisse parler de nos propositions", plaide Yannick Jadot. "Que l'on arrête de nous embêter, qu'on nous laisse gagner. Que la primaire populaire arrête de tuer la gauche et l'écologie. Qu'ils nous laissent gagner cette élection présidentielle."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.