Présidentielle : "C'est pas fichu pour la droite", assure Xavier Bertrand, conseiller spécial de Valérie Pécresse
Pour le président LR des Hauts-de-France, qui s'appuie sur son élection malgré 16 points de retard sur Marine Le Pen en 2015, la partie n'est pas perdue pour Valérie Pécresse.
"C'est pas fichu pour la droite", a assuré ce mercredi sur franceinfo Xavier Bertrand, conseiller spécial pour "la République des territoires et le travail" de Valérie Pécresse. Dans la dernière vague du baromètre qui mesure pour franceinfo et Le Parisien/Aujourd'hui en France l'évolution de l'opinion au jour le jour jusqu'au premier tour de la présidentielle, la candidate Les Républicains (LR) est donnée cinquième, avec 9,5% des intentions de vote. Il s'agit de son plus bas niveau depuis le début de ce baromètre.
Présidentielle ➡️ " Ce n’est pas fichu pour la droite”, assure Xavier Bertrand, rappelant son élection à la région Hauts-de-France en 2015. “J’aurais voulu être président, c’est vrai. Mais ce que je sais, c’est qu’il faut changer de président”. pic.twitter.com/ggncIx8xKJ
— franceinfo (@franceinfo) March 23, 2022
Pour démontrer que la droite reste dans la course, le président LR des Hauts-de-France a cité son propre exemple. "En 2015", lors des régionales, "j'étais largué dans les sondages et on me disait 'même s'il arrive au deuxième tour, Bertrand, il sera balayé par Mme Le Pen', a-t-il raconté. J'avais 16 points de retard, sauf qu'au soir du premier tour, les sondages n'étaient pas tout à fait la réalité, et au deuxième tour c'est une autre élection qui a commencé alors même que j'avais 16 points de retard. Arrivé deuxième au premier tour de cette élection, derrière Marine Le Pen (alors FN) et devant Pierre de Saintignon (PS), Xavier Bertrand l'a emporté au second tour avec 57,77% des voix, à la suite du retrait du candidat socialiste.
"Il faut changer de président, parce que je n'ai pas envie que l'on connaisse à nouveau les cinq années de heurts, de difficultés que nous avons connu, et avec M. Macron, les choses ne s'amélioreront pas, elles ne changeront pas, que ce soit sur la dette, que ce soit sur l'espoir pour les classes moyennes, que ce soit sur la sécurité", a-t-il aussi affirmé.
Ni "ralliement", ni alliance
Xavier Bertrand a aussi assuré qu'il ne rejoindrait pas la majorité présidentielle, alors que le député LR Guillaume Larrivé a souhaité, dans une interview au Point, que LR et LREM construisent "une nouvelle majorité pour la France". "Je ne fais pas partie de ceux qui sont prêts à se rallier, je ne suis pas de ceux qui sont prêts à s’allier", a déclaré Xavier Bertrand, avant de poursuivre : "Pas de ralliement à M. Macron, et pas question aussi de s'allier avec les extrêmes, avec l'extrême-droite".
Présidentielle ➡️ “Je ne fais pas partie de ceux qui sont prêts à se rallier, je ne suis pas de ceux qui sont prêts à s’allier. Pas de ralliement à M. Macron, pas question de s’allier avec les extrêmes”, dit Xavier Bertrand. pic.twitter.com/GBO4RObl07
— franceinfo (@franceinfo) March 23, 2022
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