Présidentielle 2022 : Marine Le Pen est "la mieux placée pour battre Emmanuel Macron" au second tour, selon Jordan Bardella
L'eurodéputé, président par intérim du Rassemblement national, est l'invité de France Inter, le 28 septembre 2021.
Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a attaqué mardi 28 septembre sur France Inter les adversaires de Marine Le Pen à l'élection présidentielle 2022. Interrogé sur les critiques d’Éric Zemmour à propos de Marine Le Pen, l'eurodéputé RN affirme que le "second tour avec Emmanuel Macron aura lieu" et que la candidate du RN "est la mieux placée pour battre Emmanuel Macron". Éric Zemmour, lui, "participe d'une division du camp national". "Il passe davantage de temps à taper sur Marine Le Pen qu'à attaquer Emmanuel Macron", insiste Jordan Bardella. "En quoi Éric Zemmour offre une alternative à Emmanuel Macron ?", interroge-t-il.
"Qui peut douter en France de la volonté de Marine Le Pen de stopper l'immigration dans notre pays, de rétablir l'autorité de l'État ?", demande Jordan Bardella, alors que Marine Le Pen doit lancer dans l'après-midi son projet de référendum sur l'immigration. Il dit boire "du petit-lait" quand il voit "Les Républicains demander un moratoire sur l’immigration". "Avec ce référendum" sur l'immigration, "nous voulons permettre aux Français de reprendre le contrôle", indique l'eurodéputé d'extrême droite. "Nous avons contribué à mettre dans le débat public des thèmes sur lesquels aujourd’hui, une majorité s’accorde", se félicite encore le président du RN.
.@J_Bardella : "Ne doutez pas de la volonté politique de Marine Le Pen d'accéder à la présidence de la République" #le79inter pic.twitter.com/eeB3Is9Zcb
— France Inter (@franceinter) September 28, 2021
Celui qui a pris la tête du RN le temps de la campagne a également proposé la suppression de "la TVA sur les taxes sur l'énergie", alors qu'une nouvelle hausse du gaz est annoncée, de 12,6 % en octobre. "Il faut prendre la mesure du problème, réagit-il. La première des possibilités pour rendre du pouvoir d'achat à nos concitoyens -qui contrairement à ce que pensent les Verts ont besoin de leur voiture pour aller travailler- c'est d'abaisser les taxes et d'arrêter le matraquage fiscal sur ces matières premières. Il faut bien savoir qu'on paye des taxes sur les taxes", argumente Jordan Bardella.
Par ailleurs, invité à donner son avis sur la décision du gouvernement de durcir l'octroi de visas à l'égard du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie par la France, "on jugera sur pièce, on jugera le résultat", lance-t-il. "Je me souviens qu'il y a quelques mois Emmanuel Macron avait promis dans le cadre de sa campagne présidentielle 100 % d'exécution des obligations de quitter le territoire français. L'an dernier le nombre d'expulsions de personnes qui n'ont rien à faire dans notre pays, c'est 12% ", affirme-t-il.
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