À gauche, la Primaire Populaire agace. Certains ne veulent pas en entendre parler. "Je ne suis pas dans la Primaire Populaire, je l'ai déjà dit 100 fois, donc je ne vais pas me répéter", commente Yannick Jadot, candidat Pôle écologiste à l'élection présidentielle. "Battez-vous entre vous et laissez-moi tranquille", s'agace de son côté Jean-Luc Mélenchon, candidat La France Insoumise à l'élection présidentielle. Anne Hidalgo, candidate PS, estime quant à elle que "cette primaire citoyenne, c'est n'est pas une primaire". Un vote préférentielChristiane Taubira, elle, "accepte les règles de la Primaire Populaire". D'accord ou pas, tous seront sur la liste de départ du scrutin. Au total, sept candidats devraient être soumis au vote, du 27 au 30 janvier, qui sera effectué par jugement préférentiel. Les électeurs devront noter chaque candidat, et le mieux placé sera désigné vainqueur. Ceux qui perdront, ne s'engagent à rien. Derrière cette démarche, on retrouve deux sympathisants de gauche, et une poignée de militants. "Le but n'est pas de les contraindre à quoi que ce soit sans leur accord, le but au contraire est de dire qu'il y a une opportunité", explique Samuel Grzybowski, cofondateur de La Primaire Populaire. Déjà plus de 120 000 électeurs sont inscrits.