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Les oppositions de gauche et de droite "chouchoutent" Marine Le Pen, d'après le porte-parole du gouvernement

"La majorité est la dernière et la seule à vouloir combattre Marine Le Pen", juge Gabriel Attal dans un entretien au quotidien "Le Parisien / Aujourd'hui en France", dimanche.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, lors d'un compte-rendu du Conseil des ministres, à Paris, le 24 février 2021. (ALAIN JOCARD / AFP)

Il met les oppositions dans le même sac. Le porte-parole du gouvernement estime, dans une interview au Parisien (article pour les abonnés) daté du dimanche 25 avril, que "les oppositions de droite comme de gauche épargnent le RN [Rassemblement national] et l'extrême droite". "Je dirais même qu'elles les chouchoutent. Mais à force de l'épargner, elles lui font une haie d'honneur", déclare Gabriel Attal.

Selon ce dernier, les oppositions "estiment sans doute que l'élection de Marine Le Pen provoquera un tel choc qu'il leur permettra de renaître et de se refaire une santé politique : c'est un acte de cynisme absolu". Et Gabriel Attal d'ajouter : "En fait, les oppositions espèrent sortir du néant par le chaos."

"Vacuité idéologique"

Pour lui, "la majorité est la dernière et la seule à vouloir combattre Marine Le Pen", et la dédiabolisation de la leader du RN est "d'abord renforcée par la vacuité idéologique de l'opposition".

Interrogé sur Xavier Bertrand, qui s'est déclaré candidat à l'élection présidentielle, il répond qu'il "attend sa première proposition personnelle pour pouvoir [s]'exprimer". Quant à l'union de la gauche: "un shooting photo n'est pas un programme commun", assène-t-il. Sur le PS, son ancienne famille politique, Gabriel Attal rappelle qu'"ils ont eu quatre ans pour se réinventer". "Résultat : ils sont toujours dans le nombrilisme politique et ne parlent jamais d'idées, juge-t-il. La réalité, c'est qu'ils n'ont rien à voir ensemble et ne sont d'accord sur rien : certains socialistes et Yannick Jadot sont plus proches de nous que de Jean-Luc Mélenchon."

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