Jean-Luc Mélenchon imaginait-il déclencher une nouvelle tendance ? Dimanche 5 février, le représentant de la France insoumise s'est présenté sous forme d'hologramme à Aubervilliers, tout en tenant un discours (bien réel) à Lyon. Et depuis, ce mot, "hologramme" est devenu la nouvelle attaque à la mode entre les candidats à l'élection présidentielle.Une attaque de plus en plus communePas plus tard que ce lundi 13 mars, François Fillon a assuré sur Europe 1 que Emmanuel Macron est "une sorte d'hologramme en plus jeune" de François Hollande. Quelques jours plus tôt, jeudi 9 mars, Benoît Hamon qualifiait Laurent Wauquiez de "joli hologramme de Marine Le Pen", tandis que ce dernier lui répondait en évoquant "l'hologramme de Tariq Ramadan".Mais l'expression peut aussi servir à répliquer face aux rumeurs. "Si dans les boucles de mails, on vous dit que j'ai une double vie avec Matthieu Gallet [patron de Radio France] ou qui que ce soit d'autre, c'est mon hologramme qui soudain m'a échappé", a ironisé Emmanuel Macron en meeting. Une chose est sûre : ce n'est pas un hologramme qui s'installera à l'Elysée à l'issue du scrutin des 23 avril et 7 mai prochain.