DIRECT. Présidentielle : "Ma candidature n'est pas socialiste", assure Emmanuel Macron

Le fondateur du mouvement En Marche ! a annoncé sa candidature, mercredi, lors d'une visite d'un centre de formation à Bobigny (Seine-Saint-Denis). 

Ce qu'il faut savoir

"Je suis candidat à la présidence de la République." Le fondateur d'En Marche !, Emmanuel Macron, s'est lancé officiellement dans la course à l'Elysée, mercredi 16 novembre, à Bobigny (Seine-Saint-Denis). L'ancien ministre de l'Economie a ensuite été l'invité du journal de 20 heures de France 2.

Une candidature "sous le signe de l'espérance". Lors d'un discours dans un centre de formation, Emmanuel Macron a dit avoir "vu de l'intérieur la vacuité de notre système politique". Le fondateur d'En Marche ! entend porter un certain renouveau. "Je crois très profondément que rien n'est jamais écrit, et c'est pourquoi je veux porter l'optimisme de la volonté", a-t-il déclaré. 

Un calendrier très calculé. Emmanuel Macron semble avoir accéléré son calendrier et a préféré officialiser sa candidature avant de détailler son projet. Dans son entourage, certains élus ne cachaient pas leur souhait de voir la candidature de l'ex-ministre interférer avec la primaire à droite, dont le premier tour aura lieu dimanche, et le second le 27 novembre. L'impatience des troupes sur le terrain et la montée en puissance de Manuel Valls ont également dicté ce timing.

La gauche appelle déjà à la cohésion. Cette candidature a été accueillie froidement, dès mardi soir, par les cadres du PS. Il faut dire qu'elle risque de handicaper encore un peu plus le chef de l'Etat. "L'enjeu [pour 2017], c'est le rassemblement, c'est la cohésion", a ainsi prévenu François Hollande.

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #PRESIDENTIELLE

10h19 : Dans les commentaires, les critiques pleuvent sur Emmanuel Macron, qui doit parler dans quelques minutes à Bobigny pour annoncer sa candidature à l'élection présidentielle.

10h11 : "On est à cinq jours du premier tour de la primaire, c'est une opération de déstabilisation de Nicolas Sarkozy."

Les soutiens de Nicolas Sarkozy ont trouvé leur riposte aux accusations de Ziad Takieddine, qui affirme avoir remis des valises d'argent à l'ancien président et à Claude Guéant. Sur RFI, Erici Ciotti critique le timing de la publication de cette interview par Médiapart, tout en estimant que le témoignage de l'ancien intermédiaire n'est pas "crédible".

09h10 : Emmanuel Macron ? Pour Arnaud Montebourg, interrogé ce matin sur France 2, "c'est le candidat des médias puisqu'il en est à sa 75e une de magazine sans avoir fait une seule proposition". Le candidat à la primaire de gauche a déploré qu'à l'inverse, "seule la presse régionale" s'intéresse à lui.


(FRANCE 2)

08h43 : Hier, le journal de 20 heure de France 2 était longuement revenu sur le parcours d'Emmanuel Macron, et les racines de son ambition présidentielle.


08h36 : Nous avons vu les résultats qu'a donne "l’expérience " de tous nos politiques depuis 30 ans. Laissez donc la place aux "inexpérimentés".

08h36 : L'emballement médiatique autour de cette annonce qu'on sent arriver depuis des mois est révélateur d'un constat général : il faut du sang neuf en politique. Mais sang neuf ne signifie pas seulement que la "personne" doit être neuve. Ses idées aussi doivent l'être. Or Macron est le petit soldat d'un système dont nous voyons bien qu'il est usé, ultralibérale, mondialiste et exclusivement tourné vers les intérêts des multinationales et de la finance.

08h35 : Macron ne beneficie pas d'un soutien populaire mais d'un soutien médiatique !!! Vous êtes dans votre bulle et on a suffisamment vu ce que cela pouvait donner non ?

08h36 : Dans les commentaires, vous êtes divisés au sujet d'Emmanuel Macron et de sa candidature imminente : il a ses soutiens et ses détracteurs.

08h02 : Invité de RTL, François Fillon assure ne pas s’inquiéter de la candidature d'Emmanuel Macron, qu'il voit surtout comme un désaveu pour François Hollande.

07h50 : Bonjour @Dominique. Si tous les sondages récents montrent une forte progression de François Fillon, il y a bien des divergences. En fait, l'enquête d'OpinionWay est la seule à placer Fillon et Sarkozy à égalité avec 25% des intentions de vote. Les quatre autres sondages publiés cette semaine créditent François Fillon de 17 à 20% des intentions de vote, contre 29 à 31% pour Nicolas Sarkozy.

07h48 : Opinionway met Fillon à 25, mais le même jour Ouest-France le met à 18. Bizarre non ?

06h37 : Craignant peut-être une nouvelle fausse piste, peu de quotidiens évoquent en une l'imminente déclaration de candidature d'Emmanuel Macron. C'est tout de même le cas de Ouest-France et du Figaro.








06h25 : Bonjour @anonyme. Pour le savoir, nous avons interrogé le sondeur Brice Teinturier, qui avance plusieurs explications : ses bonnes prestations lors des débats télévisés, mais aussi la dégringolade de Bruno Le Maire, et l'efficacité des attaques Nicolas Sarkozy contre Alain Juppé, qui peuvent pousser des électeurs à chercher une troisième voie.

06h25 : Bonjour franceinfo ! Les sondeurs avancent-ils une explication pour Fillon ? Un livre, une apparition télé, etc ? Merci.

07h38 : Nouvelle journée, nouveau sondage sur la primaire à droite, et nouvelle progression de François Fillon. Cette fois, c'est une enquête BVA, publiée notamment par Le Télégramme, qui voit l'ancien Premier ministre progresser de 7 points par rapport à mi-septembre. Avec 18% d'intentions de vote chez les sondés, il reste – dans cette enquête – loin derrière Nicolas Sarkozy (29%) et Alain Juppé (37%).