Replay Présidentielle 2022 : Michel Barnier, invité de "20h22", se dit "capable de rassembler" les militants des Républicains
L'ancien ministre et ex-négociateur européen du Brexit était mardi soir l'invité politique de "20h22" sur France 2.
Ce qu'il faut savoir
Plus discret que les autres candidats à l'investiture Les Républicains pour l'élection présidentielle 2022, Michel Barnier était l'invité du "20h22" de France 2, mardi 2 novembre. "Je sens un mouvement de soutien et de confiance parce que je suis dans cette famille (Les Républicains) depuis toujours", a déclaré le candidat pour l'investiture du parti. "Je suis quelqu'un qui est dans cette famille depuis le début (...) et qui est capable de rassembler", a-t-il insisté.
Plus de 700 parrainages. Ce mardi marquait la date limite pour le dépôt des parrainages des candidats au congrès des Républicains. L'équipe de Michel Barnier revendique 702 parrainages, provenant de plus de 80 départements. Soit bien plus que les 250 signatures requises pour valider sa candidature. Une manière pour l'ancien ministre, âgé de 70 ans, de revendiquer une forme de plébiscite interne.
"Remontada" de l'ex-député européen. Longtemps sous-estimé dans la course à la présidentielle, Michel Barnier semble revenir à hauteur de ses deux principaux adversaires de droite, Valérie Pécresse et Xavier Bertrand. Davantage connu à l'international après des années passées à Bruxelles, l'ancien ministre de Jacques Chirac puis de Nicolas Sarkozy est le seul des trois principaux candidats à l'investiture à ne pas avoir quitté Les Républicains, bien que n'ayant pas réglé sa cotisation en 2019. Une loyauté qui pourrait s'avérer payante lors du congrès LR qui se tiendra du 1er au 4 décembre et qui doit départager les finalistes. Les présidents de fédérations le plébiscitaient, selon une enquête menée par franceinfo mi-octobre.
Le candidat de l'apaisement ? Michel Barnier se pose en candidat de la réconciliation. Cette campagne "ne doit pas être une campagne de polémiques, d'agressivité et d'attaques", a affirmé l'ancien commissaire européen lors d'une réunion publique à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) fin octobre, en assurant : "Je ne suis pas un enfant de chœur". "On ne s'improvise pas candidat" mais "je me sens prêt", a affirmé l'ancien négociateur pour le Brexit.