Présidentielle 2022 : "Il n'y a qu'un malheur, c'est la réalité de ce que les Français ont vécu pendant cinq ans", attaque Marine Le Pen

La candidate du Rassemblement national a été interrogée jeudi par LCI avant son meeting à Arras (Pas-de-Calais). 

La candidate du Rassemblement national Marine Le Pen lors du meeting d\'Arras (Pas-de-Calais), le 21 avril 2022.
La candidate du Rassemblement national Marine Le Pen lors du meeting d'Arras (Pas-de-Calais), le 21 avril 2022. (FRANCOIS PAULETTO / HANS LUCAS / AFP)
Ce qu'il faut savoir

Marine Le Pen lance ses dernières piques. La candidate du Rassemblement national, interrogée jeudi 21 avril par LCI avant son meeting à Arras (Pas-de-Calais), a pointé du doigt "la faiblesse" d'Emmanuel Macron, "liée à la vacuité de son projet""Il n'y a qu'un malheur, c'est la réalité de ce que les Français ont vécu pendant cinq ans", a-t-elle déclaré. Ce direct est maintenant terminé.

 "Ce ne sont pas les sondages qui font la vie démocratique." Emmanuel Macron a annoncé, au cours d'une interview à BFMTV vendredi, que "rien n'était joué" pour le second tour. Alors que notre dernier sondage le donne vainqueur face à Marine Le Pen, le candidat-président a affirmé que "ce n'est jamais fait". "C'est nous tous qui déciderons de l'avenir du pays le 24 avril, ce ne sont pas les sondages du 22 [avril]", a-t-il ajouté. 

Le trésorier de LR apporte son soutien à Macron avant "un rassemblement" autour de son projet. Daniel Fasquelle a adressé vendredi à Emmanuel Macron "un soutien exigeant et attentif préalable à un rassemblement autour d’un projet ambitieux pour la France et l'Europe". Se défendant de tout "ralliement" à ce stade, le maire du Touquet dit vouloir "agir dans le dialogue avec le Président de la République". 

Macron rassure les enseignants. Emmanuel Macron a assuré, vendredi, que sa promesse de continuer de revaloriser le salaire des professeurs d'environ 10% ne serait "pas conditionnée à quoi que ce soit". "On ira au bout de cette revalorisation, qui permettra qu'il n'y ait aucun salaire, même en début de carrière, en dessous des 2 000 euros", a-t-il affirmé, sur France Inter. Avant le premier tour, il avait proposé de conditionner une hausse "significative" des rémunérations des enseignants à de "nouvelles missions", comme le remplacement des professeurs absents. De telles missions donneront bien droit à une augmentation "beaucoup plus substantielle", a-t-il précisé, vendredi. 

Le Pen "se nourrit" des échecs du quinquennat, selon Macron. Comment expliquer le vote de millions de Français pour Marine Le Pen ? "Elle se nourrit de ce que nous n'avons pas réussi à faire, des choses que moi-même je n'ai pas réussi à faire", a avancé Emmanuel Macron. Le président-candidat a admis avoir échoué à "apaiser certaines colères, répondre suffisamment vite à des demandes, et en particulier réussir à donner des perspectives de progrès et de sécurité aux classes moyennes et aux classes populaires françaises"

"Les sondages font la campagne mais pas l'élection", selon Le Pen. Distancée par Emmanuel Macron dans les derniers sondages, la candidate du RN a jugé, vendredi, que l'élection d'Emmanuel Macron "n'[était] pas une fatalité". Au micro de CNews et Europe 1, elle a reproché à son adversaire d'avoir "refusé de faire campagne" avant le premier tour, puis d'être "descendu de l'Olympe exclusivement pendant quelques jours pour pouvoir, plutôt que de présenter son projet, insulter gravement son adversaire".

Ultimes déplacements de campagne. Emmanuel Macron était à Figeac (Lot) pour un dernier rassemblement, dans un département qui avait voté massivement pour lui en 2017. Quant à Marine Le Pen, la candidate du Rassemblement national a mis un point final à sa campagne à Abbeville (Somme).

Clap de fin à minuit. Pour les candidats, la campagne s'arrête ce vendredi à minuit dans l'Hexagone. Réunions publiques, distributions de tracts et propagande numérique des candidats seront interdits. Aucune interview ni aucun sondage ou estimation de résultat ne pourra être publié avant les résultats dimanche à 20 heures. En Guadeloupe, Guyane, Martinique, à Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon et en Polynésie française, où le scrutin est avancé à samedi, la campagne a pris fin localement jeudi à minuit.

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #PRESIDENTIELLE

00h02 : Il est 23h59 et voici un dernier point sur l'actualité de ce vendredi 22 avril. Pour rappel, à partir de minuit, nous n'avons plus le droit d'évoquer l'élection présidentielle dans ce live :

Le dernier sondage Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien-Aujourd'hui en France attribue 57% des intentions de vote à Emmanuel Macron et 43% à Marine Le Pen. Mais 12% des interrogés qui comptent voter ne choisissent ni l'un ni l'autre, et 11% des sondés disent qu'ils peuvent encore changer d'avis. Voici un résumé de nos principaux articles sur ce second tour.

Un général russe a affirmé que l'armée avait pour objectif de prendre le contrôle total de l'est, mais aussi du sud de l'Ukraine. Une déclaration qui contredit les discours du Kremlin, et qui étonne : ce général n'est pas une grande figure de l'armée russe, et celle-ci ne semble pas avoir les moyens de cette ambition. Voici un résumé des nouveaux développements en Ukraine aujourd'hui.


• La justice française a délivré un mandat d'arrêt international contre Carlos Ghosn, ancien patron de l'alliance Renault Nissan qui vit au Liban, dans le cadre d'une enquête notamment pour abus de biens sociaux et blanchiment. "Pas un sou de Renault ni de Nissan ne m'a été indûment donné, directement ou indirectement", s'est défendu l'intéressé.

23h40 : Bonsoir @Karine. A partir de minuit et jusqu'au résultat, nous n'aurons plus le droit de parler de la présidentielle dans ce live, ni de renvoyer vers des articles qui en parlent, ni de faire apparaître ces articles sur notre page d'accueil. Raison pour laquelle je renvoie vers un certain nombre de ces articles dans ce message. Pour le reste, il faudra passer par les moteurs de recherche ou la rubrique du site consacrée à l'élection, où les articles resteront accessibles.

23h40 : Bonsoir FI, serez-vous autorisés à nous redonner les liens vers ces articles demain ? Je comptais sur le week-end pour affiner ma réflexion mais comment retrouver ces articles de fond sur votre appli svp ?

23h37 : Voici d'ailleurs les unes du Figaro et du Parisien. Contrairement à celle de Libération, vous n'y trouverez pas de prise de position. Mais l'édito du Parisien appelle à voter pour Emmanuel Macron "pour ne pas ajouter de la crise à la crise". De son côté, Le Figaro ne prend pas position. Plusieurs quotidiens (Les Echos, l'Humanité et L'Opinion) ont par ailleurs choisi de publier ce matin une édition datée d'aujourd'hui et demain.



23h32 : Bonsoir @Brim. La période de silence imposée aux chaînes de télévision, aux radios et aux sites internet débute ce soir à minuit, et interdit de publier ou diffuser de nouveaux contenus ayant trait à l'élection présidentielle (sauf des sujets neutres comme la participation ou l'organisation du scrutin). Je précise que les sujets publiés avant minuit restent en ligne.


Cette règle n'interdit pas de parler de politique dans la presse datée de demain, et il y a toujours des quotidiens qui en parlent les samedis précédant les scrutins. La règle officielle, inscrite dans le code électoral, est qu'il est interdit de "diffuser ou faire diffuser par tout moyen de communication au public par voie électronique tout message ayant le caractère de propagande électorale". Mais c'est à l'Arcom, qui a remplacé le CSA, d'interpréter et de faire appliquer cette règle. En 2017, le CSA expliquait à Libération que la presse écrite n'était pas concernée car elle n'a "pas la même puissance de feu" que les médias audiovisuels.

23h32 : La presse écrite n'est-elle pas, elle aussi, soumise à la "trêve électorale" à partir de demain ?

23h19 : A minuit et jusqu'à 20 heures dimanche, nous ne pourrons plus parler de l'élection présidentielle dans ce live, ni sur notre page d'accueil, du fait de la période de réserve électorale. C'est donc le moment où jamais de relire nos principaux articles publiés sur le sujet ces dernières semaines :

• Pour aller à l'essentiel, nous avons résumé les enjeux et le contexte du second tour, notamment les interrogations sur l'abstention et les reports de voix.

• Nous avons résumé les programmes de Marine Le Pen et Emmanuel Macron sur les principales préoccupations des Français, et sur une série de thèmes : le climat, le pouvoir d'achat, le recours au référendum, la fin de vie, le nucléaire, la santé, l'éducation et les retraites. Tous nos articles sur les programmes sont réunis sur une même page.

• Nous avons également consacré plusieurs articles à des aspects du projet de Marine Le Pen : ce qui ancre son programme à l'extrême droite, ce qu'elle conteste ; ce que changerait son élection pour certaines catégories de la population, les étrangers, les musulmans, les femmes ou encore les personnes LBGT+ ; et ce qu'elle changerait à la position de la France dans le monde.

• Nous avons creusé le bilan d'Emmanuel Macron en vérifiant si 100 de ses promesses de 2017 avaient été tenues. Nous avons aussi publié une analyse qui résume ce travail de vérification.

• Nous avons raconté la campagne d'entre-deux-tours, et raconté comment, depuis le premier tour, les deux candidats ont évolué sur le climat et, pour Emmanuel Macron, sur son projet de réforme des retraites.

• Nous avons résumé ce qu'on pouvait retenir du débat entre les deux candidats, mercredi, et vérifié douze affirmations d'Emmanuel Macron ou Marine Le Pen lors de leur confrontation.

• Nous avons, enfin, donné la parole à dix électeurs qui voteront pour la candidate du RN et à dix autres qui choisiront le président sortant. Nous avions aussi interrogé dix abstentionnistes du premier tour.

23h17 : Notre journaliste Noémie Bonnin s'est rendue à Marseille, qui expérimente une méthode qu'Emmanuel Macron promet d'élargir s'il est réélu : la possibilité de lancer des initiatives pédagogiques autonomes, et davantage de liberté dans le recrutement des enseignants. Sur le terrain, les avis recueillis sont partagés : certains saluent les importants moyens mobilisés, d'autres estiment qu'ils ne pourront pas être généralisés et créent justement une école à deux vitesses.

23h12 : France 2 a résumé en images la dernière journée de la campagne présidentielle, et les déplacements de Marine Le Pen et Emmanuel Macron.

22h08 : Il l'était. Je veux l'être. Je lui ai pourri son projet sur les retraites. Il compte empêcher le mien. On se serre la main franco. Édouard Phillipe, la droite élégante. https://t.co/P23FxgwYHW

22h07 : L'un se voit PM l'autre l'a été. Édouard Philippe offre son livre à Jean-Luc Mélenchon "On ne sait jamais, il paraît que ça intéresse". Franche poignée de main et anecdotes sur l'assemblée. "Il ne faut jamais insulter l'avenir dans notre métier" dit Philippe. J'arrive répond JLM. https://t.co/vs3jTxPHZi

22h08 : Le candidat de la France insoumise a visité le Festival du Livre (nouveau nom de l'ex-Salon du Livre) à Paris, où il a croisé Edouard Philippe. L'échange a été chaleureux, à en croire le journaliste de franceinfo Benjamin Mathieu et un tweet de Jean-Luc Mélenchon lui-même. Il a aussi évoqué les négociations en vue des législatives avec les écologistes, "incroyablement favorables" selon lui.

22h04 : Le président sortant se dit par ailleurs confiant sur le fait qu'il obtienne une majorité aux élections législatives s'il est réélu dimanche : "Les Françaises et les Français ont une forme de bon sens. Moi aussi. Il est rare de faire confiance à quelqu’un, et quelques semaines après, de ne pas lui donner les moyens de mettre en œuvre sa politique." Rappelons que mardi, Jean-Luc Mélenchon a appelé les électeurs de gauche à "l'élire Premier ministre" aux législatives.

22h03 : "Si nos compatriotes me font confiance le 24 avril, il est clair que j'aurai une responsabilité d'élargir et de réunir. (...) Je suis convaincu qu'il faut associer très largement forces politiques, forces économiques et sociales, dans la manière de faire à l'avenir."

Pas d'annonces nouvelles dans la dernière interview d'Emmanuel Macron, sur LCI, mais une promesse d'élargir sa majorité, sans expliquer à qui : il cite comme exemple les choix d'Edouard Philippe puis Jean Castex comme Premier ministres, deux anciens Républicains qui ne l'avaient pas soutenu pendant sa campagne.

21h29 : Ce midi, dans un éditorial, le directeur du Monde Jérôme Fenoglio appelait lui aussi à voter pour Emmanuel Macron pour faire barrage à Marine Le Pen. Une victoire de cette dernière "ouvrirait un basculement irrémédiable de la France vers un modèle marqué par le clanisme, l’isolement et la violence, sans apporter de réponses aux crises climatiques, sociales et géopolitiques", écrit le journaliste.

21h26 : À la une de @Libe ce week-end : 🔴 Contre l'extrême droite : votonshttps://t.co/nj2k4mQp7h#Présidentielle2022 https://t.co/mwXopfjVny

21h41 : En 2017, la une de Libération avant le second tour, "Faites ce que vous voulez, mais votez Macron", avait fait couler beaucoup d'encre, surtout à gauche. Le slogan choisi pour son édition de demain est plus classique et neutre, "Contre l'extrême droite, votons", mais l'image est explicite : le quotidien appelle encore à voter pour le président sortant.

21h00 : Marine Le Pen dit même s'étonner de voir "des gens du milieu économique" (qu'elle ne nomme pas) appeler à voter pour son rival alors qu'ils l'avaient, assure-t-elle, "complimentée sur le sérieux économique" de son programme. "Je pense qu'il y a une peur de leur part, pas de moi, d'Emmanuel Macron", accuse la candidate du RN. "En France, aujourd'hui, un certain nombre de groupements, de syndicats, ont peur du pouvoir".

20h58 : "Je dis aux Français, le choix est entre le chaos, Emmanuel Macron, et le sursaut."

LCI diffuse ce soir une interview de Marine Le Pen enregistrée hier, sa dernière de la campagne. La candidate du RN tente de retourner le discours de son adversaire sur le chaos que créerait son élection : "Est-ce que c'est moi qui ai créé la crise des 'gilets jaunes' ? Qui a lancé la police contre les 'gilets jaunes', contre les pompiers ?"

20h39 : Sur le fond, Marine Le Pen affirme effectivement dans cette campagne qu'elle ne compte pas sortir de l'accord de Paris. Mais dans le livret sur l'écologie de son programme, elle revendique de pouvoir prendre des libertés avec le rythme et les moyens avec lesquels elle répondra aux engagements qu'il implique. Un sujet évoqué dans notre article sur la façon dont les deux candidats ont évolué sur l'environnement dans l'entre-deux-tours.

20h38 : Marine Le Pen demande à la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale de se saisir d'un message envoyé par SMS à des électeurs. Elle accuse la campagne d'Emmanuel Macron d'être à l'origine de ce texte, qui critique les positions sur l'écologie de la candidate du RN, et l'accuse de souhaiter la "fin de l'Accord de Paris". Elle juge l'affirmation mensongère. L'équipe d'Emmanuel Macron n'a pas réagi, et le président-candidat affirme ne pas être au courant.

20h31 : Dans l'échange le plus marquant de cette interview avec Booska P, Emmanuel Macron a refusé de s'engager à ne plus compter, dans son gouvernement, de ministre accusé de viol ou d'agression sexuelle : "Je ne prendrai jamais un tel engagement, parce que je crois à la présomption d’innocence. (…) Jamais je ne souscrirai à la République du soupçon et du doute, jamais."

La question suivait un échange sur le cas du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. "Il a été blanchi. Je crois pouvoir vous dire que le juge a tranché", a répondu le chef de l'Etat. En janvier, le parquet a requis un non-lieu dans l'affaire dans laquelle il est visé par une plainte. Le juge d'instruction, qui avait clos l'enquête en septembre dernier, doit encore décider d'ordonner un non-lieu ou de renvoyer le ministre devant la justice.

20h16 : Emmanuel Macron a fait un choix plus inattendu parmi les médias auxquels il accorde ses dernières interviews avant le second tour : le site Booska P, qui traite du rap et plus essentiellement de "la culture des jeunes urbains". L'interview vidéo de 45 minutes a été mise en ligne sur YouTube tout à l'heure. Il y est question d'islamophobie, de violences policières, de violences sexistes et de la pauvreté chez les jeunes.

23h58 : C'est l'heure de faire un nouveau point sur l'actualité du jour :

Les deux candidats ont fait leurs derniers déplacements avant le verdict de l'élection présidentielle. A Etaples (Pas-de-Calais), Marine Le Pen est revenue sur la réforme des retraites voulue par son rival, estimant que les Français allaient "en prendre pour perpète" avec Emmanuel Macron. Ce dernier, à Figeac (Lot), l'a accusée en retour de provoquer "la haine et la division". On vous raconte la campagne de l'entre-deux-tours. Et on vous présente les principaux enjeux du second tour.

• #PRESIDENTIELLE Le dernier sondage Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien-Aujourd'hui en France attribue 57% des intentions de vote à Emmanuel Macron et 43% à Marine Le Pen. Mais 12% des interrogés qui comptent voter ne choisissent ni l'un ni l'autre, et 11% des sondés disent qu'ils peuvent encore changer d'avis.

Un général russe a affirmé que l'armée avait pour objectif de prendre le contrôle total de l'est, mais aussi du sud de l'Ukraine. Une déclaration qui contredit les discours du Kremlin, et qui étonne : ce général n'est pas une grande figure de l'armée russe, et celle-ci ne semble pas avoir les moyens de cette ambition.

• La justice française a délivré un mandat d'arrêt international contre Carlos Ghosn, ancien patron de l'alliance Renault Nissan qui vit au Liban, dans le cadre d'une enquête notamment pour abus de biens sociaux et blanchiment.

19h30 : La préfecture de police de Paris a publié un arrêté sur les périmètres de protection qui seront mis en place dimanche soir à Paris, selon le scénario du second tour de l'élection présidentielle. Un dispositif qui sera plus important pour la soirée sur le Champ-de-Mars prévue par Emmanuel Macron que pour le parcours en bus que souhaite Marine Le Pen.

19h29 : Pour être plus exact, il y a 95% de chances que les intentions de vote soient entre 53,8% et 60,2%. Et donc une chance sur 20 qu'on soit en dehors de cette marge d'erreur. Une marge d'erreur s'exprime avec un facteur de confiance. Ici 95%.

19h15 : Rappelons que ce sondage Ipsos-Sopra Steria, pour franceinfo mais aussi Le Parisien-Aujourd'hui en France, a été fait sur un échantillon de 1 600 personnes, dans la journée d'aujourd'hui. La marge d'erreur est de 3,2 points : les intentions de vote pour Emmanuel Macron sont donc plus exactement entre 60,2% et 53,8%, et celles pour Marine Le Pen entre 46,2% et 39,8%. Emmanuel Macron est donc majoritaire quoi qu'il arrive. Il reste, cependant, 11% d'indécis.




19h25 : L'écart se resserre légèrement par rapport au sondage d'hier, avec 14 points d'écart entre les candidats, contree 15. Par ailleurs, 12% des personnes interrogées et certaines d'aller voter n'expriment pas d'intention de vote. Voici un graphique de l'évolution des intentions de vote pour un second tour entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron : l'avance du président sortant a diminué par rapport au mois de mars, mais elle est plus importante qu'après le premier tour.


19h25 : A deux jours du scrutin, Emmanuel Macron recueille 57% des intentions de vote, contre 43% pour Marine Le Pen, selon le baromètre quotidien Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien-Aujourd'hui en France.

18h40 : "Personne ne prédisait les deux résultats électoraux en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis que je viens de décrire [le oui au Brexit et la victoire de Donald Trump]. Rien n'est fait. (...) Ce ne sont pas les sondages qui font la démocratie."

Sans surprise, le président-candidat appelle les électeurs aux urnes, quelles que soient les estimations des intentions de vote. Le dernier sondage Ipsos-Sopra Steria avant le début de la période de réserve sera publié à 19 heures.

18h35 : Emmanuel Macron, toujours sur BFMTV, est revenu sur la banderole déployée pour l'interpeller lors de son discours à Figeac (Lot) tout à l'heure : "Il y a des désaccords dans le pays, c'est une vie démocratique. Il y a une façon de les exprimer, parfois, qui s'est désinhibée. Il faut pouvoir remettre tout ça dans le lit de la rivière démocratique. (...) D'ailleurs, [avec] les gens qui ont exprimé tout à l'heure un désaccord, on a eu un échange tout à fait calme et respectueux."

18h34 : Les deux candidats n'ont plus que quelques heures pour convaincre. Emmanuel Macron, qui donne à BFMTV son avant-dernière interview de campagne, attaque Marine Le Pen : "Elle est la candidate d'un clan, l'héritière d'une aventure familiale, et la huitième Le Pen à être devant les Français pour une campagne. Donc c'est pas tellement la candidature du peuple."

18h25 : La campagne de Marine Le Pen devait se terminer à Abbeville, dans la Somme, aujourd'hui, après son passage sur le littoral du Pas-de-Calais. Mais cette visite, durant laquelle elle devait rencontrer des commerçants, a manifestement été annulée, constate France Bleu Picardie, qui s'interroge sur le lien potentiel avec un appel à manifester contre sa venue qui avait été lancé sur Facebook.

18h06 : Il est 18 heures. Voici les principaux titres de l'actualité :

• A Etaples (Pas-de-Calais), Marine Le Pen est revenue sur la réforme des retraites voulue par son rival, estimant que les Français vont "en prendre pour perpète" avec Emmanuel Macron. Ce dernier, à Figeac (Lot), l'a accusée en retour de provoquer "la haine et la division".

• Deux policiers ont été acquittés en appel après avoir été condamnés en première instance pour le viol en réunion en 2014 d'une touriste canadienne au 36 quai des Orfèvres.


• Colère des Français, selfies en série et drague électorale… On vous raconte la campagne de l'entre-deux-tours. Et on vous présente les principaux enjeux du second tour.

• Moscou a annoncé viser le contrôle total du sud de l'Ukraine et de la région du Donbass, près de deux mois après l'invasion du pays. L'armée russe est accusée par l'ONU d'actions "pouvant relever de crimes de guerre".

• La justice française a délivré un mandat d'arrêt international contre Carlos Ghosn, ancien patron de l'alliance Renault Nissan qui vit au Liban, dans le cadre d'une enquête notamment pour abus de biens sociaux et blanchiment.

Romain Bardet (DSM) a remporté le Tour des Alpes à l'issue de la 5e et dernière étape, remportée par son compatriote Thibaut Pinot.

18h04 : Jean Castex sera-t-il encore Premier ministre la semaine prochaine, en cas de victoire d'Emmanuel Macron dimanche ? "Oui !", a répondu le président-candidat, selon des propos recueillis par France Télévisions. "D'abord il faut une transition et c'est un homme formidable". Et aux législatives ? "Une chose en son temps, moi je respecte l'avis des électeurs, je ne fais pas partie des gens qui spéculent sur les législatives, je ferai ça dimanche".

17h07 : Emmanuel Macron en termine avec son discours à Figeac (Lot). "Le 24 avril sera un référendum pour ou contre l'Europe", déclare-t-il. Ce second tour de dimanche sera également "un référendum pour ou contre une République laïque, unie, indivisible".



(IMAGES FOURNIES PAR LE CANDIDAT)

16h49 : Emmanuel Macron veut remplacer la redevance audiovisuelle par un budget pluriannuel. Selon le président et candidat LREM, ce budget fixé sur plusieurs années permettrait de compenser la suppression des ressources liées à la redevance tout en maintenant l'indépendance des médias publics.

16h31 : En 2022, Emmanuel Macron a-t-il eu besoin de convaincre davantage à l'approche d'un second tour plus serré qu'en 2017 ?Hors micros tendus, le président sortant a donné bien plus d'interviews pendant l'entre-deux-tours que le candidat d'il y a cinq ans #presidentielles2022

16h33 : Cette année, le candidat Emmanuel Macron s'est montré bien plus bavard avec les médias qu'en 2017, selon un décompte de ses interviews réalisées pendant l'entre-deux-tours de ses deux campagnes présidentielles. Depuis deux semaines, le président sortant a accordé des entretiens tous les jours, sauf ce mardi, avec notamment sept interviews depuis hier.

16h30 : Emmanuel Macron promet la création de "200 brigades de gendarmerie dans nos campagnes et des postes de magistrats, de personnels de justice, à hauteur de 8 500 pour déployer la justice de proximité". Sur les déserts médicaux, il déclare avoir mis fin en 2018 au numerus clausus, qui limitait le nombre d'étudiants en médecine.

16h17 : "Nos compatriotes veulent, quand ils le peuvent, pouvoir quitter les grandes villes, retrouver une qualité de vie, pouvoir organiser leur temps différemment, pouvoir organiser le travail différemment, retrouver un équilibre des territoires, ce qui est une chance pour nos ruralités, nos petites villes qui, parfois, avaient été délaissées dans les vingt dernières années."

16h31 : Lors de son intervention, une banderole a été déployée à une fenêtre : "Quand tout sera privé, on sera privé de tout". Le président-candidat s'agace et déclare à l'attention de ses opposants : "Arrêtez de jeter des feuilles, on va se parler après".





(ANNE BOURSE / FRANCE TELEVISIONS)

16h05 : "La France c'est un bloc. Elle est un bloc dans son histoire et elle commence depuis des millénaires, elle passe par la Révolution, est forte d'une République laïque, respectueuse."

Emmanuel Macron s'exprime à Figeac (Lot), pour son dernier déplacement de campagne.

16h02 : La question de la rémunération des enseignants s'est invitée dans le débat de l'entre-deux-tours. Et le président sortant a précisé sa proposition de "revalorisation sans contrepartie", de sorte qu'aucun enseignant ne soit payé moins de 2 000 euros. La candidate RN, de son côté, évoque une hausse de 3% par an pendant tout le mandat, si elle est élue.

Des tracts des deux candidats au second tour de l'élection présidentielle de 2022. (LOIC VENANCE / AFP)

(LOIC VENANCE / AFP)

14h18 : "L'idée est que les treize bus représentent chacun une région française et qu'ils suivent la voiture de Marine Le Pen, selon un parcours prévu autour des grands monuments parisiens et donc français de la capitale", confirme un cadre du parti à franceinfo.

14h20 : Dimanche, lors du second tour de l'élection présidentielle, les équipes de Marine Le Pen comptent marquer le coup en cas de victoire de la candidate. Selon Le Parisien, 13 bus floqués au visage de la candidate prévoient de converger vers le pavillon d'Armenonville, dans le bois de Boulogne à Paris, où Marine Le Pen organise sa soirée électorale.

12h38 : @DFasquelle Non. Pas envie. Désolé.

12h38 : @AurelienPradie S’il reste un peu de courage à Aurélien Pradier qu’il m’appelle plutôt que de m’insulter sur les réseaux sociaux.

12h57 : S’il reste un peu d’énergie à @DFasquelle, il pourra devenir trésorier du comité de la lèche à Emmanuel Macron. Pour ce qui nous concerne, nous trouverons des femmes et des hommes solides pour rebâtir une droite indépendante. Pour servir les Français et la France populaire.

12h37 : Ambiance aux Républicains. Le secrétaire général du parti, Aurélien Pradié, n'a pas vraiment goûté l'appel du député Daniel Fasquelle à soutenir Emmanuel Macron au second tour. "S'il lui reste un peu d'énergie, il pourra devenir trésorier du comité de la lèche à Emmanuel Macron", écrit-il sur Twitter. Daniel Fasquelle lui a répondu, mais la discussion a tourné court.