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Vidéo "Dimanche en politique". Emmanuel Macron : "Je ne suis pas l'héritier de François Hollande"

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"Dimanche en politique" avec Emmanuel Macron
"Dimanche en politique" avec Emmanuel Macron "Dimanche en politique" avec Emmanuel Macron (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

Le candidat du mouvement En Marche, Emmanuel Macron, était l'invité de "Dimanche en politique" sur France 3 ce 9 avril.

Francis Letellier recevait Emmanuel Macron ce dimanche 9 avril. A quinze jours du premier tour de la présidentielle, la Syrie s'est invitée dans l'actualité cette semaine avec l'offensive américaine déclenchée par Donald Trump en représailles à une attaque au gaz qui qui a causé la mort de près de 90 personnes et a été imputée au régime de Bachar Al Assad.

Le candidat d'En Marche a donné son point de vue : "J'ai condamné très fortement les attaques chimiques de Bachar Al Assad et j'ai indiqué que ça imposait une réponse de la communauté internationale. Je suis très ferme, très clair et très déterminé à l'égard de toute violation du droit international et de nos valeurs", a expliqué en plateau Emmanuel Macron.

Il a aussi critiqué la politique menée par la droite, notamment sur le dossier libyen pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, période pendant laquelle François Fillon était Premier ministre. François Fillon a d'ailleurs été sa cible privilégiée pendant toute l'émission. Surnommé par F. Fillon "Emmanuel Hollande", E. Macron a en retour rebaptisé le candidat de la droite "François Balkany", en référence à l’élu des Hauts-de-Seine empêtré dans les affaires.

Un bilan sévère sur le quinquennat de François Hollande

Interrogé sur le quinquennat de François Hollande, le candidat d'En Marche lui reproche "le manque de sens qui a été donné dès le début, l'attente pour déclencher les choses sur le plan économique, le manque de volontarisme européen, et l'impossibilité de trancher les choses de manière suffisamment rapide. C'est ce qui m'a conduit à dire non et à quitter le gouvernement". "Je ne suis pas l'héritier de François Hollande", tient-il à redire pour répondre aux références fréquentes que lui donnent ses adversaires politiques.

Il a reconnaît que des choses ont été faites par F. Hollande, comme l'intervention au Mali, une vraie réaction face aux attentats et un tournant en matière de compétitivité. Emmanuel Macron salue en revanche la décision de François Hollande de ne pas se représenter. "Il a fait le choix d'être président jusqu'au bout. Je le redis, je pense que c'est un choix responsable et courageux", souligne-t-il.

"François Fillon aura ses frondeurs dès le jour d'après. Moi, non"

Dans l'interview politique, Renaud Dély, directeur de la rédaction de Marianne, a interrogé Emmanuel Macron sur la guerre qui se fait tous les jours plus violente avec le PS pour les investitures des législatives à venir. A titre d'exemple, un candidat du mouvement En marche est lancé sur la circonscription parisienne de Jean-Christophe Cambadélis, patron du Parti socialiste.

La réponse d'Emmanuel Macron est cinglante : "Il n'y aura pas d'accord d'appareil ni de coalition, nous ne sommes pas la IVe République". En marche veut investir 577 candidats et prône le renouvellement. "A droite, ils sont là sur la photo parce que c'est la logique de partis et d'intérêt mais soyons clair, François Fillon aura ses frondeurs dès le jour d'après. Moi, non."

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