Présidentielle 2022 : les électeurs indécis peuvent-ils encore faire évoluer les rapports de force ?
Mathieu Gallard, directeur de recherche chez Ipsos, analyse la situation des différents candidats dans les sondages et le poids de l'abstention et de l'indécision. Certains électeurs peuvent basculer au tout dernier moment.
Interrogé sur une possible remontée de Valérie Pécresse dans la dernière semaine, Mathieu Gallard, directeur de recherche chez Ipsos, a estimé que cela semblait "difficile. Elle est très loin de la barre de qualification pour le second tour désormais. Ce qu'elle peut espérer de mieux, c'est de se situer au-dessus de la barre des 10% et devancer Éric Zemmour (...). Quoi qu'il en soit, ça va être difficile, parce qu'on ne voit pas très bien sur quel type d'enjeux elle pourrait se positionner et qui, véritablement, lui permettraient d'impulser une dynamique dans cette dernière semaine de campagne".
Les indécis et les abstentionnistes sont nombreux
"La dernière semaine de campagne peut faire qu'une partie de l'électorat potentiellement indécis, voire abstentionniste se mobilise, mais ça, il faut le mesurer très finement", a-t-il poursuivi, précisant que "beaucoup prennent leur décision au dernier moment. C'est vrai que c'est quelque chose qu'on ne peut pas prendre en compte, parce que les derniers sondages s'arrêtent le vendredi soir".
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