Présidentielle 2022 : certains candidats peinent à obtenir les 500 parrainages

Une urgence démocratique. À moins de dix jours de la clôture des parrainages, le Premier ministre presse les élus. "Le fait d'accorder son parrainage à un candidat n'est pas automatiquement synonyme de soutien politique. C'est aussi un acte démocratique", a déclaré Jean Castex devant l'Assemblée nationale, mardi 22 février.

Des candidats à la peine

Cet appel à la mobilisation pourrait aider les maires à se sentir plus à l'aise. C'est ce qu'espère le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), Philippe Poutou. "Il faut convaincre qu'on est légitimes, qu'on est utiles au débat politique", a-t-il souligné. De son côté, Marine Le Pen (Rassemblement national) a décidé de suspendre sa campagne. Une opération séduction a été lancée auprès des maires pour récolter les 500 parrainages nécessaires. La candidate du RN n'en compte, pour l'instant, que 393. "On se retrouve dans une situation où les candidats qui sont au-dessus de 10% galèrent pour avoir des parrainages, et les candidats qui sont à 1 ou 2% les ont sans problème", a-t-elle fustigé. Marine Le Pen n'est pas la seule à être en difficulté : Christiane Taubira compte 104 parrainages, Eric Zemmour 350, et Jean-Luc Mélenchon 442.