Présidentielle : Benoît Hamon en campagne sur les questions de pénibilité
Ce mercredi matin, Benoît Hamon était en déplacement au marché d'Alfortville, dans le Val-de-Marne, sur le thème de la pénibilité. Il y a notamment confirmé sa volonté de prendre en compte la pénibilité au travail.
Benoit Hamon poursuit ses déplacements sur le thème de la pénibilité. Après avoir rendu visite à des ouvriers de la RATP, travaillant de nuit, il y a une semaine, au métro Raspail à Paris, sur le chantier de la ligne 4, il était ce matin mercredi 15 février, très tôt sur le marché d'Alfortville, dans le Val-de-Marne, en terre "vallsiste". Il s'est affiché aux côtés du sénateur maire Luc Carvounas, ancien soutien de Manuel Valls, qui vient de rejoindre son équipe.
Nécessaire prise en compte de la pénibilité
Benoît Hamon est allé à la rencontre des commerçants, en train d’installer leurs étals au petit matin. Il dit "Bonjour" à une commerçante. "Vous avez des enfants ?" lui lance-t-il. "Non" répond-elle. "Ce serait dur sinon", ajoute le candidat de la gauche. "Oui, très dur" dit-elle.
Samir, marchand de légumes, raconte au candidat de la gauche qu’il se lève "à 4 h du matin, et se couche à 21h le soir". Tous ces exemples poussent Benoît Hamon à évoquer la question de la pénibilité et la nécessaire prise en compte pour la retraite, les métiers difficiles ainsi que les modes de garde pour les familles monoparentales.
L'affaire Théo dans toutes les têtes
Interpellé sur l'arrestion violente de Théo, le 2 février à Aulnay-sous-Bois, Benoît Hamon a tenu à dénoncer "les contrôles aux faciès", "Je ne veux pas" a-t-il dit "que ceux qui se lèveraient comme ici pour travailler puissent avoir l’inquiétude qu’un simple contrôle puisse dégénérer pour leur propre enfant". "Ca c’est un cancer de la société française", a lancé Benoît Hamon.
Benoît Hamon a profité de ce déplacement pour officialiser le ralliement d'Éric de Montgolfier, ancien procureur à Nice, qui va s’occuper des questions de justice, au sein de l'équipe du candidat socialiste.
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