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Présidentielle 2022 : à Paris, près de 30 bureaux ont fermé après 20 heures lors du premier tour

C'est "autorisé si les électeurs se sont présentés dans le bureau de vote avant 20 heures", explique la Ville, alors que le scrutin, dimanche, a été marqué par une forte affluence en fin de journée.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Image d'illustration d'une file d'attente dans un bureau de vote à Paris, le 10 avril 2022. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Une trentaine de bureaux de vote parisiens ont fermé après l'heure légale de 20 heures, dimanche, lors du premier tour de l'élection présidentielle. La mairie de Paris explique cette situation "exceptionnelle" mais légale par une "forte affluence en fin de journée" et un déficit d'assesseurs. "La clôture des opérations de vote au-delà de 20 heures correspond à une situation exceptionnelle qui a concerné (...) moins de 30 bureaux répartis sur neuf arrondissements", a expliqué la mairie à l'AFP, mardi 12 avril, qui comptait pour cette élection 899 bureaux de vote, contre 896 en 2017.

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Plusieurs vidéos montrant des bureaux de vote ouverts après 20 heures ont été relayées par des internautes s'en étonnant, tandis que d'autres allaient jusqu'à dénoncer des "fraudes" remettant en cause la régularité du scrutin. "Le vote après 20 heures", heure de fermeture des bureaux de vote dans les grandes villes françaises et donc de diffusion des premières estimations, "est autorisé si les électeurs se sont présentés dans le bureau de vote avant 20 heures", rappelle la mairie, pour qui cela "arrive à chaque élection". Une exception rappelée dimanche soir par le ministère de l'Intérieur.

Une forte affluence en fin de journée

Dès la mi-journée, les longues files d'attente constatées devant de nombreux bureaux de la capitale, mais aussi à Rennes ou Lille, avaient suscité le mécontentement de certains électeurs, qui faisaient part d'abandons sur les réseaux sociaux. La mairie de Paris dit pourtant avoir "anticipé un déficit" d'assesseurs bénévoles, qui sont "prioritairement désignés par les candidats", en faisant appel à des citoyens volontaires afin d'assurer le minimum de deux assesseurs par bureau de vote. La mairie explique les files d'attente par les "nombreuses procurations", les cartes d'électeurs non distribuées et une "forte affluence en fin de journée" qui a pu "générer des effets de congestion".

"Cette impression a été confirmée par les taux de participation à 16 h et à 20 h" qui avaient "fortement progressé" par rapport à 2017, explique encore la Ville qui "renforcera encore le nombre d'agents dans les bureaux les plus importants" lors du second tour. Pour Danielle Simonnet, seule élue Insoumise du Conseil de Paris, les "troupes des forces traditionnelles" que sont le PS et LR "étaient tellement sonnées avant le scrutin" par leur défaite annoncée "qu'elles n'ont soit pas voulu s'engager, soit se sont désistées".

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