Premiers à réagir vendredi 14 février après l'affaire Griveaux, ce sont les adversaires de l'ancien porte-parole du gouvernement dans la course à la mairie de Paris pour les municipales. "J'appelle au respect de la vie privée des personnes, des familles. Ce n'est pas digne du débat démocratique", a déclaré la maire de Paris Anne Hidalgo. Rachida Dati s'est contentée d'un communiqué, estimant que "les Parisiens méritent une campagne apaisée et digne, à la hauteur des enjeux majeurs pour l'avenir de Paris."Des responsables politiques dénoncent une atteinte à la démocratieL'opposant le plus farouche à Benjamin Griveaux, Cédric Villani, évoque une attaque indigne. "La situation est grave. La politique, cela ne devrait pas être cela. La politique, ce n'est pas ça", estime le candidat à la mairie de Paris. Au-delà de la simple condamnation, de nombreux responsables politiques dénoncent une atteinte à la démocratie. Des politiques de tous bords dénoncent la publication de vidéos intimes visant Benjamin Griveaux.