Paris : le périphérique s'invite déjà dans la campagne municipale
Il est né en 1973 et plus d'un million d'automobilistes l'empruntent chaque jour. Le boulevard périphérique parisien devient un sujet majeur des élections municipales de mars 2020.
Quel avenir pour le périphérique parisien ? Premier projet, celui de Gaspard Gantzer, ancien conseiller de François Hollande. Il veut tout simplement supprimer le périphérique. "Je veux construire Paris non pas pour les 20 prochains mois, mais pour les 20 prochaines années. Ce Grand Paris, il faut qu'il ait la taille de sa métropole, premièrement pour retrouver de l'air et deuxièmement pour qu'il soit respectueux de l'environnement", déclare Gaspard Gantzer. Un projet de 15 ans qui s'évaluerait à deux milliards d'euros.
"Il faut vivre avec son temps"
Autre idée, celle de Benjamin Griveaux, ancien porte-parole du gouvernement. Il souhaite recouvrir des parties du périphérique pour lutter contre les nuisances sonores et la pollution. "On a besoin de retrouver de la couture urbaine avec les villes autour. Le périphérique coupe Paris de sa banlieue. Le couvrir, ça permet de faire ces jonctions urbaines", estime-t-il.
Quant à Anne Hidalgo, elle souhaite le faire passer de 70 à 50 km/h et de quatre à trois voies, dont une pour les véhicules propres et le covoiturage. Face aux attaques, la maire de Paris lance : "Je préfère regarder les 9 sur 10 qui ne prennent pas la voiture [...] Il faut vivre avec son temps !"
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