Municipales : les cinq maires les plus mal élus de France
Dimanche 30 mars, au second tour des élections municipales, ils ont bénéficié des plus maigres écarts en pourcentage sur leur adversaire pour accéder au fauteuil de maire.
Grâce à leur âge, à une poignée de voix, à quelques procurations... Dans plusieurs communes de France, le maire a été élu d'un cheveu, dimanche 30 mars, au second tour des élections municipales. A tel point que leurs malheureux adversaires devraient déposer dans la semaine des recours pour annuler l'élection.
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Francetv info dresse le classement des cinq maires les plus mal élus dans les villes de 9 000 habitants et plus.
1 Lescar : égalité parfaite
Christian Laine est le maire le plus chanceux de France. Cet élu divers gauche doit son élection à la mairie de Lescar (Pyrénées-Atlantiques) au simple fait qu'il est plus âgé que son adversaire. En effet, en cas d'égalité parfaite (2 670 voix pour chacune des deux listes), l'article L262 du Code électoral stipule que le candidat le plus vieux est élu. C'est également ce qui s'est passé à Saint-Front-de-Pradoux, une petite commune de Dordogne.
2 Sèvres : 37,47% contre 37,45% (deux voix d'écart)
A Sèvres (Hauts-de-Seine), le duel entre les deux droites s'est joué à deux petites voix. Le dissident Grégoire de La Roncière l'a emporté devant la candidate UMP Laurence Roux-Fouillet. Comme le raconte Le Parisien, cette dernière a promis de déposer un recours, jugeant les bulletins de son adversaire trop semblables aux siens. "Le combat continue !" a-t-elle lancé au soir du second tour.
3 Le Pontet : 42,62% contre 42,52% (sept voix d'écart)
Cette petite commune du Vaucluse est l'une des onze mairies conquises par le Front national. Mais l'avance de Joris Hebrard sur Claude Toutain, son adversaire UMP, n'est que de sept voix. Ce dernier va déposer un recours, selon France 3 Provence-Alpes.
4 Oloron-Sainte-Marie : 50,06% contre 49,93% (huit voix d'écart)
A Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), la liste divers droite de Hervé Lucbéreilh a gagné l'élection avec huit voix d'avance sur la liste d'union de la gauche de Bernard Uthurry.
5 Bayonne : 45,37% contre 45,22% (26 voix d'écart)
Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), qui sortait de 55 ans de "dynastie Grenet", après six mandats du père, Henri, et trois autres de son fils Jean, est restée de justesse dans l'escarcelle centriste. L'UDI Jean-René Etchegaray s'est imposé d'un souffle (26 voix) face au PS Henri Etcheto.
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