Municipales à Paris : "C'est mon devoir de jouer les Casques bleus", assure Gaspard Gantzer
Gaspard Gantzer, candidat aux élections municipales à Paris en mars 2020, dénonce "une grande division" et appelle à mettre "les egos de côté".
"Parce que je suis outsider, c'est mon devoir de jouer les Casques bleus", a affirmé lundi 20 janvier sur franceinfo Gaspard Gantzer, candidat aux élections municipales à Paris de mars 2020, tête de liste “Parisiennes, Parisiens” dans le 15e arrondissement. Gaspard Gantzer est crédité de 1% des intentions de vote au 1er tour, selon le sondage Ifop-Fiducial pour le JDD publié dimanche. Cette enquête place la maire sortante Anne Hidalgo en tête des suffrages, avec 25%, devant la candidate LR Rachida Dati, 19%, le Marcheur Benjamin Griveaux, 15%, l'écologiste David Belliard, 14% et le député LREM Cédric Villani, 13%.
Une "guerre des chefs"
"Mon destin personnel importe peu", assure Gaspard Gantzer. "Collectivement, nous sommes en train de réussir l'exploit de permettre à Anne Hidalgo d'être réélue. Or celle-ci a échoué", estime le candidat. "J'ai le sentiment qu'il y a une guerre des chefs qui en train de se nouer entre Anne Hidalgo et Rachida Dati et que ceux qui sont majoritaires au milieu, les écologistes, les Marcheurs et nous, on n'arrive pas à se mettre d'accord". Il dénonce "une grande division" et une "guerre des egos".
Les Parisiens et les Parisiennes ne veulent pas d'un duel entre Dati et Hidalgo, ils attendent qu'on se rassemble.
Gaspard Gantzerà franceinfo
Selon Gaspard Gantzer, pour sortir de la logique d'ego, il ne suffit pas de dire "je suis d'accord pour me rassembler avec les autres". Il espère que "le collectif" l'emporte "sur les destins individuels". "Plutôt que de se dire, qui sera le prochain maire de Paris, essayons de voir ensemble, à l'échelle des arrondissements, comment est-ce qu'on peut se rassembler. Il faut que le gens arrêtent de dire, soutenez-moi mais soumettez-vous", a-t-il ajouté.
Gaspard Gantzer lance donc un message à Benjamin Griveaux, Cédric Villani et David Belliard. "Mettez vos egos de côté, parlons du fond et essayons de réfléchir à ce que nous voulons construire. Il ne faut pas être dans une logique de soumission ou d'allégeance, il faut être dans une logique de rassemblement (...) Il faut sortir de la logique présidentialiste parisienne", a-t-il conclu.
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