Municipales à Paris : Benjamin Griveaux "ne comprend pas" que quatre de ses rivaux à LREM réclament une "consultation citoyenne"
Dans une tribune publiée par le "Journal du dimanche", samedi, quatre adversaires de Benjamin Griveaux pour l'investiture LREM en vue des municipales estiment q'une désignation début juillet du candidat serait "précipitée".
Benjamin Griveaux réagit, après la publication d'une tribune écrite par quatre de ses adversaires à l'investiture LREM pour les élections municipales de 2020 à Paris. "Je ne comprends pas cette réaction", confie l'ancien porte-parole du gouvernement au Parisien, dimanche 16 juin, au lendemain de la publication de cette tribune dans le Journal du dimanche, appellant à "une consultation citoyenne" et au report de la désignation du candidat LREM à la mairie de Paris.
Le texte a été écrit par Cédric Villani, Mounir Mahjoubi, Hugues Renson et Anne Lebreton, quatre des cinq concurrents de Benjamin Griveaux pour l'investiture LREM. L'ensemble des candidats "seront auditionnés le 9 juillet pour un verdict a priori le 10", avait indiqué la commission d'investiture (CNI) de La République en marche jeudi à l'AFP. Cette désignation est "précipitée", aux yeux des signataires de la tribune.
"Ils sont juste quatre... (...) Ils parlent entre eux, moi, je suis avec les Parisiens", lance ainsi Benjamin Griveaux auprès du Parisien. L'ex-porte-parole du gouvernement – donné favori pour l'investiture – avait déjà estimé qu'une primaire est "une machine à diviser qui enclenche plutôt la défaite qu'une dynamique de victoire".
"On respecte la règle"
Pour défendre une désignation du candidat début juillet, Benjamin Griveaux s'appuie sur une tribune publiée dimanche sur le HuffPost, et dont les signataires sont "la totalité des référents parisiens LREM". Ces derniers souhaitent que la CNI puisse "mener sereinement son travail pour désigner notre candidat".
La méthode de désignation du candidat a été votée en novembre par l’ensemble des membres du conseil d’En marche !, et confirmée à l’unanimité au printemps par le bureau exécutif du mouvement, et à 15 jours, ils se réveillent… Si on juge que ce n’est pas la bonne manière, il fallait le dire avant !
Benjamin Griveauxau "Parisien"
"Maintenant, on va avoir cette audition devant la commission qui veut savoir comment on va faire campagne, ce qu’on veut dire… C’est la règle et quand on appartient à un mouvement, on respecte la règle", insiste Benjamin Griveaux.
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