Marseille : les municipales accouchent d'une semaine de négociations en coulisses
Le Printemps marseillais est arrivé en tête dimanche 28 juin au second tour des élections municipales, mais la cité phocéenne n’a pas encore de maire. Ce n’est pas parce que Michèle Rubirola a remporté les élections qu’elle va diriger la ville.
Le Printemps marseillais, liste d'union de la gauche et des Verts, a gagné les élections en terme de voix, mais pas en terme de sièges. Pour être élu maire de Marseille (Bouches-du-Rhône), il faut remporter 51 sièges sur les 101 du conseil municipal. Michèle Rubirola a obtenu dimanche 28 juin 42 sièges, Samia Ghali (DVG) 8 sièges, Bruno Gilles (DVD) 3 sièges, Martine Vassal (LR) 39 sièges et Stéphane Ravier (RN) 9 sièges.
Beaucoup de tractations
Aucun candidat n’a encore officiellement exprimé ses intentions. En coulisses, un troisième tour est en train de se jouer avec comme arbitre principal Samia Ghali, ex-socialiste sénatrice des Bouches-du-Rhône, qui a remporté les élections municipales dans son secteur. Le candidat divers droite Bruno Gilles a annoncé lundi qu’il ne soutiendrait pas Martine Vassal (LR), mais une "candidature alternative apaisante et apaisée". Cette hypothèse va faire son chemin jusqu’à samedi matin, jour où le conseil municipal élira le nouveau maire de Marseille.
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