Municipales : les transports au cœur de la campagne à Toulouse
L'écologie a pris une place considérable dans les programmes des candidats aux élections municipales. De fait, les transports en commun également. Reportage à Toulouse (Haute-Garonne), où l'on promet métros, parkings et pistes cyclables.
158 heures dans les embouteillages, l'équivalent de six jours et demi par an. À Toulouse (Haute-Garonne), ce temps perdu par les automobilistes ne cesse d'augmenter. Les transports sont au cœur de la campagne, ici plus qu'ailleurs. Pour cause, Toulouse accueille chaque année 12 000 nouveaux habitants, contraints de s'éloigner toujours un peu plus du centre-ville et d'utiliser leur voiture, faute de transports en commun suffisants. Beaucoup attendent la troisième ligne de métro. Un investissement de près de 3 milliards d'euros pour une mise en service promise en 2025 par le maire sortant, Jean-Luc Moudenc, candidat LR soutenu par LREM, qui portait déjà ce projet lors de la précédente campagne.
Une surenchère à l'approche du scrutin
En meeting mercredi 26 février au soir, l'un de ses principaux adversaires, Antoine Maurice, à la tête d'une liste citoyenne associée aux Verts et à La France insoumise, ne remet pas en cause ce métro, mais y ajoute des mesures plus immédiates. Et si la solution passait par des parkings monumentaux qui serviraient de porte d'entrée à la ville ? C'est l'idée défendue par la socialiste Nadia Pellefigue. Le montant total de l'investissement est encore inconnu, tout comme celui de la mise en place d'un RER toulousain, défendue par plusieurs candidats. Une surenchère pour que Toulouse soit à la hauteur de son rang de 4e métropole de France. Dans la ville rose, dix listes s'affronteront le 15 mars, avec un rassemblement de la gauche qui pourrait s'annoncer compliqué au second tour.
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