: Vidéo "Les droits de l'opposition ont été bafoués", estime Christian Jacob à l'Assemblée, soutenu par Jean-Luc Mélenchon
La répartition des postes clés a donné lieu mercredi à une première bataille inédite entre "groupes d'opposition". A droite, entre LR et "constructifs", la guerre est déclarée.
Pour Christian Jacob, le président du groupe LR à l'Assemblée, "nous venons de rompre avec plus de 50 ans de pratique parlementaire. Les droits de l'opposition ont été bafoués comme ils ne l'ont jamais été." Les hostilités ont débuté à l'Assemblée nationale mercredi 28 juin, au lendemain de la nouvelle législature, avec l'élection des questeurs.
Le groupe Les Républicains avait désigné Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, mais le groupe Les Constructifs-Républicains-UDI-Indépendant, qui rassemble 35 députés, dont quinze LR "macrocompatibles", ont décidé à la dernière minute de présenter l'un des siens, Thierry Solère, élu par 306 voix, contre 146 à Eric Ciotti, grâce aux voix des groupes La République en marche (LREM) et du MoDem.
Mélenchon soutient le groupe LR
Traditionnellement, depuis 1973, les deux premiers postes de questeurs, chargés des services financiers et administratifs à l'Assemblée, sont réservés au groupe majoritaire et le troisième revient au groupe de l'opposition le plus important, en l'occurrence celui des Républicains.
Jean-Luc Mélenchon a apporté son soutien au groupe LR et a demandé, comme son homologue Christian Jacob, une réunion des présidents des groupes autour du président de l'Assemblée, François de Rugy.
Après une énième suspension de séance, Christian Jacob a annoncé que son groupe refuserait de siéger au bureau de l'Assemblée "tant que les droits de l'opposition ne seront pas rétablis".
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