Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin réélu aux législatives avec plus de 61% dans son fief du Nord
Le premier flic de France conserve son siège de député. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé sa réélection dans la 10e circonscription du Nord lors du second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet.
L'ancien maire de Tourcoing a obtenu 61,37% des suffrages, selon les résultats du ministère de l'Intérieur. Il devance largement le candidat du Rassemblement national, Bastien Verbrugghe, qui a obtenu 38,63% des voix, selon ces résultats partiels.
"Merci à tous les électeurs qui, après m'avoir placé en tête du premier tour, m'ont massivement réélu pour les représenter à l’Assemblée nationale", a écrit Gérald Darmanin sur le réseau social X. Arrivé en tête du premier tour avec 36,03%, le ministre de l'Intérieur était seul face au candidat du RN, la représentante du Nouveau Front populaire (NFP), Leslie Mortreux, s'étant désistée après être arrivée troisième.
Dès le lendemain du 1er tour, la candidate investie par La France insoumise avait appelé à "ne pas voter pour le Rassemblement national", un "parti raciste, antisocial et mensonger". Mais cette femme transgenre, animatrice périscolaire, n'était pas allée jusqu'à appeler à voter pour Gérald Darmanin.
"Construire un autre projet"
L'ancien maire de Tourcoing, ministre depuis 2017, avait annoncé dès la campagne du premier tour qu'il quitterait le ministère de l'Intérieur "si jamais le RN ou LFI [membre du Nouveau Front populaire] venait à l'emporter". Il avait aussi expliqué sur BFMTV, le 25 juin, sa volonté de "construire un autre projet". "A 40 ans, avec un peu d'expérience et une implantation solide dans mon territoire, je pense que je peux apporter ma petite pierre à cet édifice", avait estimé le ministre.
Gérald Darmanin a par ailleurs passé des mois à préparer l'aspect sécuritaire des Jeux olympiques organisés du 26 juillet au 11 août à Paris avec policiers, gendarmes et préfets. "Tout est prêt", "il n'y aura aucun souci", a martelé fin juin le ministre de l'Intérieur, pour signifier que la dissolution de l'Assemblée nationale, quelles qu'en soient les conséquences politiques, n'aurait aucun impact sur l'organisation des Jeux.
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