Les forces de gauche se divisent sur les négociations avec La France insoumise
Alors que l’heure est à l’union, le chef de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a dû calmer le jeu ce jeudi 28 avril en rassurant les autres partis de gauche : il ne sera pas forcément le chef de file de la gauche pour les législatives.
Le Parti socialiste se déchire notamment sur cette union malgré une première réunion jugée positive. Le risque de voir disparaître des candidats socialistes dans la majorité des circonscriptions effraie certains cadres du parti comme l’ancien président de la République François Hollande, qui souligne que si "discuter c’est nécessaire, disparaître c’est impossible".
Mise en garde contre l’hégémonie de La France insoumise
Autre provocation, un tract distribué depuis quelques jours par LFI qui annonce la couleur : "Jean-Luc Mélenchon Premier ministre". Les autres partis comme Europe Écologie Les Verts ou le Parti communiste français mettent en garde contre " l’hégémonie de la France insoumise " et exigent des garanties pour ne pas tomber dans un match retour de la présidentielle. Une alliance qui reste donc à concrétiser pour les forces de gauche qui ont fixé comme date limite la semaine prochaine pour s’accorder sur les circonscriptions et un programme.
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