Législatives : évoquer un gouvernement d'union nationale, "c'est donner un carburant extraordinaire" à l'extrême droite, juge Benoît Payan

Le maire socialiste de Marseille estime qu'il est trop tôt pour organiser d'éventuelles alliances de gouvernement face au Rassemblement national, alors que le second tour des législatives n'est pas encore passé.
Article rédigé par franceinfo, Victoria Koussa
Radio France
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Temps de lecture : 1min
Benoït Payan, le maire de Marseille, en mars 2024. (VALERIE VREL / MAXPPP)

Le maire "Printemps marseillais" de Marseille, Benoît Payan, juge mercredi 3 juillet sur franceinfo que le "débat" sur un gouvernement d'union nationale est "complètement déplacé", alors que "des candidates et des candidats se battent sur le terrain pour battre le Rassemblement national", dénonce-t-il.

Selon lui, "c'est donner un carburant extraordinaire à la famille Le Pen, pour le Rassemblement national, alors que les Françaises et le Français n'ont pas choisi, n'ont pas encore voté". Il faut donc, selon le socialiste, "sortir du piège qui nous est tendu, avec cette histoire de gouvernement d'union nationale". "C'est montrer, qu'avant une élection, certains pourraient s'arranger entre eux, qu'au nom de certains principes, on pourrait faire des combinaisons, mais ça n'est pas le moment", insiste-t-il.

Il appelle donc à attendre, et voir "à quoi va ressembler l'Assemblée nationale dimanche soir" et ensuite seulement, "en conscience et en responsabilité, tout le monde aura à prendre des décisions importantes". "Il y a un temps pour tout dans la vie et là, c'est le temps de la démocratie, c'est le temps de l'élection, le temps de la composition d'un gouvernement viendra", conclut-il.

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